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La gastronomie japonaise et le vin s’accordent plutôt facilement, et pourtant, ils ne sont pas forcément une évidence, surtout avec les desserts. Le mochi, cette petite bouchée de shiroan habillée d’une fine pâte de riz moelleuse se déguste du bout des doigts, mais avec quoi peut-on le marier ?
Champagne !
Petites douceurs japonaises sucrées, les mochis, se marient à merveille avec des vins plutôt doux sans être moelleux. Exaltation mutuelle par exemple avec des bulles. Le champagne, tout en délicatesse, sera un excellent révélateur commun.
La toute nouvelle cuvée bio « Clarevallis » de la Maison Drappier, en est un parfait exemple. Ce champagne produit à partir de raisins provenant du coteau du village d’Urville, planté à l’époque cistercienne a été vinifiés et élevés dans les caves de la famille, construites en 1152 par les moines de l’abbaye de Clairvaux. 75 % de Pinot noir, 10 % de Meunier, 10 % de Chardonnay et 5 % de Pinot blanc, font de cette cuvée une véritable expression de son terroir. Mariez-la avec la douceur d’un mochi sésame, anko, noisette ou amande, elle en révélera ces notes de sureau et de violette en bouche. Une touche d’amer se développe petit à petit sur une belle tension équilibrée par un dosage discret avec une liqueur de sucre de canne biologique. Un accord tout en délicatesse.
Duo tourangeau
Nées sur nos terres tourangelles, nos tendres pâtes de riz fourrées s’accompagnent bien volontiers, pour un goûter aux bulles locales du Touraine Château de Mondomaine. Un 100 % Chenin, véritable démonstration du savoir-faire des vins de Touraine, il dégage des effluves de fleurs blanches et d’agrumes pour une dégustation fraîche, fine, minérale et très aromatique. Un accord tout en douceur. Ce flacon élaboré en méthode traditionnelle par Frédéric Plou et son épouse Louisa Plou est l’expression du paysage et des terres de la Loire. Une vrai voyage franco-japonais associés.
Connaissez-vous le pétillant gris ?
Différent, plus fruité… Tentez le pétillant toujours, mais gris ! Le vin gris est un vin rosé très clair, obtenu sans cuvaison ou macération. C’est un vin issu de raisins rouges à la chair blanche, parmi lesquels on rajoute parfois un peu de raisins blancs. Le « Charme aux Dames » (tout un programme dans le nom !) des Vignerons du Vendômois est un 100 % Pineau d’Aunis. Les notes de fraises acidulées et de fruits rouges, aux notes minérales, fraîches et fondues s’acoquinent gentiment avec nos mochis que ce soit les plus doux, aux plus acidulés comme celui au yuzu ou épisodiquement avec des touches de mangue, d’ananas, et de fruits exotiques. Un vrai beau duo plein de fraîcheur !
Vin tranquille
Pour terminer nos accords possibles avec nos douceurs japonaises sur une touche tranquille… donc sans bulles partons à l’autre bout de la France. Sur l’appellation Pacherenc du Vic-Bilh à 40 kms de Pau, face aux Pyrénées ! La cuvée Saint Albert est un vin blanc, doux, issu d’un assemblage de trois cépages locaux, le Petit Manseng, le Gros Manseng et le Petit Courbu. Les vendanges se déroulent à la mi-novembre quand les raisins sont déjà gorgés de sucres, sans être destinés à en faire un moelleux ultra sucré. Une fois en bouche, il est à la fois suave et riche. La fraîcheur et la noblesse naturelle de ce vin en font une cuvée copine des desserts peu sucrés. Avec nos mochis au matcha, yuzu, bergamote, ou sakura mochi, vous aurez là un mariage d’exception et d’une grande noblesse !
Les mochis traditionnels sont de véritables gourmandises qui peuvent s’accorder avec bien d’autres boissons. Chaudes, comme le thé ou le café, ou plus fraîches du vin blanc, des bulles, et bien sûr des sakés qui grâce à leurs arômes fruités et délicats, accompagnent à merveille les plats et desserts les plus fins.
Article écrit pat Julia Bouchet.
Du verbe « senjiru », c’est-à-dire faire bouillir pour obtenir de la décoction, le sencha (煎茶) peut être traduit par « thé infusé » ou « thé à macérer ». C’est le thé le plus courant et apprécié au Japon, également le plus connu et répandu des thés japonais dans le monde.
Un thé de lumière et de soleil

A l’opposé de nombreux autres grands thés japonais comme le gyokuro, le kabusecha ou le tencha (qui sert notamment à confectionner le matcha), le sencha n’est pas cultivé à l’ombre du soleil mais s’épanouit pleinement exposé à ses rayons. Ainsi, au Japon, il existe deux types de thés verts selon leur méthode de culture : les thés ombrés et les thés de plein soleil auxquels le sencha appartient.
Une île mythique pour lieu de culture

De même que notre hōjicha, notre sencha est cultivé sur l’île subtropicale de Yakushima, tout au sud du Japon dans l’archipel Ōsumi. Destination touristique très prisée des Japonais qui apprécient sa nature luxuriante et primitive, ce territoire exceptionnel a été reconnu réserve de biosphère par l’UNESCO en 1980, puis premier site japonais inscrit au Patrimoine mondial en 1993 et enfin parc national protégé en 2012.
La boisson de tous les instants

Confectionné à partir des feuilles roulées de l’arbre à thé, notre sencha bio sera apprécié pour son caractère plantureux et délicat, offrant des notes très aromatiques, à la fois iodées, herbacées et fleuries. Riche en antioxydants mais pauvre en caféine, ce thé vert raffiné peut être dégusté tout au long de la journée, pour accompagner vos pauses mochis par exemple ♡
Retrouvez notre sencha bio sur notre boutique en ligne en formats 20g, 50g et 100g, et découvrez comment le préparer et le déguster !
Très populaire au Japon, le hōjicha (ほうじ茶) est un thé vert torréfié à la saveur ronde et grillée. Découvrez ce grand classique japonais aussi savoureux que vertueux.

Un thé aux mille et une saveurs
Alors qu’il est habituellement confectionné à partir des tiges de l’arbre à thé, notre hōjicha bio a la particularité d’être élaboré à base des feuilles de thé, de qualité sencha, plus nobles et raffinées. Le bancha hōjicha (thé torréfié) est légèrement grillé, ce qui lui donne à la fois des notes boisées et torréfiées qui séduiront les amateurs de café, mais aussi iodées, caractéristiques des thés japonais.
Yakushima, un écrin d’exception

De même que notre thé Sencha au Sancho, notre hōjicha est cultivé sur l’île subtropicale de Yakushima, tout au sud du Japon dans l’archipel Ōsumi. Célèbre pour sa nature luxuriante et quasiment intacte, cette île à l’atmosphère unique et enivrante a été le premier site japonais inscrit au Patrimoine mondial de l’Unesco en 1993.
Du bien-être à toute heure

Parce qu’il est torréfié, le hōjicha contient moins de caféine que le thé vert classique. Il peut ainsi être dégusté tout au long de la journée. De nombreuses vertus sont prêtées au hōjicha comme celle de faciliter la digestion, de réguler le système immunitaire ou encore de réduire le stress… Un produit d’exception que nous sommes heureux de pouvoir vous proposer dans nos boutiques en ligne et parisiennes ♡
Retrouvez notre hōjicha bio sur notre boutique en ligne en formats 20g, 50g et 100g, et découvrez comment le préparer et le déguster !
Entre le juteux de la fraise, l’onctuosité de l’anko et le moelleux velouté de la pâte de mochi, c’est l’une des douceurs préférées des Japonais. Et on les comprend !

Un mochi fourré d’une fraise fraîche
C’est une version fruitée du traditionnel daifuku mochi, assez récente. L’ichigo daifuku est né de la passion dont s’est pris le Japon pour la fraise. Sa culture à grande échelle débute dans les années 1960, avec comme épicentre la préfecture de Tochigi, au nord de Tokyo. Dans les années 1980, on a même inventé une variété, la Nyohô, permettant d’être récoltée en décembre, et qui explique que le gâteau de Noël au Japon soit un…fraisier.
Toutefois pour notre part, nous recommandons hors saison des fraises de les remplacer par une framboise, un morceau de mangue, de kiwi, de banane… à vous de faire vos expériences !
La recette
Pour 6 mochis :
– Ingrédients à trouver sur notre e-boutique : 1 préparation pour pâte à mochi, 180g anko pour wagashi.
– Ingrédients à prévoir : 6 fraises rondes et pas trop pointues, fécule de maïs.
- Commencer par réaliser 6 boules d’environ 30g chacune avec l’anko à l’ade de mains humides.
- Réaliser la pâte à mochi : mélanger la préparation pour pâte à mochi avec 140ml d’eau.
- Cuire la pâte : a) Cuisson vapeur : cuire à pleine vapeur 25 min dans un bol en verre filmé b) Cuisson au micro-onde 1000watts : dans un bol en verre filmé, cuire deux fois 1min30 en mélangeant à mi-cuisson.
- Verser la pâte à mochi sur un plan de travail généreusement saupoudré de fécule. Laisser refroidir environ 5min. Couper la pâte à mochi en 6 parts égales à l’aide de ciseaux.
- Pendant ce temps, laver les fraises, les sécher et couper le pédoncule. Les enrober chacune dans une boule de pâte d’anko.
- Avec les mains enduites de fécule, prendre un pâton et former un disque. Placer au centre une fraise enrobée, nez vers le bas puis refermer en ramenant les bords et en les pinçant entre eux.
Dégustez dans la journée, filmez le plat ou mettez le sous cloche en attendant la dégustation afin que l’enveloppe ne s’assèche pas.
Découvrez également nos recettes de dorayaki, fondant au chocolat, ichigo daifuku.


Parmi notre galerie de portraits inspirants, nous ne pouvions pas ne pas vous parler de Laure Kié. Cette cuisinière franco-japonaise nous régale depuis dix années de ses recettes d’inspiration japonaise. Son credo : simple, savoureux & sain.
France-Japon
Laure est née à Tokyo et a vécu jusqu’à 6 ans au Japon, notamment à Kobe, avant d’emménager à Paris. Adulte, elle repart travailler 4 années au Japon dans le marketing. Puis elle change complètement de voie et prend une année sabbatique, qu’elle passe notamment dans des fermes bios au Japon grâce au système du wwoofing. Pour ceux qui ne connaissent pas, le wwoofing ou plus simplement « wwoof » est un concept qui consiste à travailler gratuitement dans une ferme bio en échange d’une transmission de savoir, du couvert et d’un toit où dormir.
Outre la culture, elle y apprend la cuisine rustique japonaise. Notamment les nabes, ces mijotés qui consistent en un savoureux bouillon dans lequel on plonge « minute » des morceaux de légumes, viande ou poisson avant de les déguster accompagnés d’un bol de riz. « C’est l’un des plats que je prépare le plus souvent quand je reçois du monde, c’est simple, ludique et délicieux ! ».
Une cuisine japonaise simple
Pour Laure, la cuisine est une histoire de famille, transmise notamment par son père Lyonnais et fin gourmet. De retour en France, c’est tout naturellement, que Laure devient créatrice de recettes et publie son premier livre aux Editions Marabout en 2009.
Puis les livres s’enchaînent et Laure devient une autrice phare des éditions Mango avec 22 livres à son actif. Elle organise par ailleurs chez elle dans la Drôme des ateliers de cuisine dans le cadre de l’association créée avec Cyril Castaing et nommée Shi-Zen, qui signifie nature en japonais. Pour consulter le programme de ses cours de cuisine, c’est par ici.
Des recettes d’inspiration japonaise oui, mais avec des ingrédients locaux. Une bonne recette selon Laure est simple, facile, et enracinée dans son terroir. A La Maison du mochi, nous partageons cette démarche à 200%. Heureusement aujourd’hui, on trouve beaucoup de produits d’esprits japonais mais de fabrication française, comme le miso (celui de Sanga est divin), le kombu (voyez ce fournisseur de kombu breton) et même le katsuobushi dont un atelier de fabrication s’est installé il y a quelques années près de Concarneau (il s’agit de flocons de bonite séchés qui servent à préparer le fameux dashi). Voici pour illustrer une recette de spaghettis entre France et Japon !
Spaghettis aux shiitakés & umeboshis
Ingrédients :
– 400 g de spaghettis
– 12 champignons shiitakés frais
– 8 prunes uméboshi dénoyautées et hachées (dans les épiceries asiatiques ou bio)
– 1 gousse d’ail
– 4 brins de coriandre ciselés
– 1 feuille d’algue nori coupée en fines lamelles
– 1 cuillerée à soupe de graines de sésame
– 1 cuillerée à soupe d’huile de sésame grillé
– 3 cuillerées à soupe d’huile d’olive
– ½ cuillerée à café de sel
Pelez et hachez l’ail. Emincez les shiitakés.
Faites chauffer un filet d’huile d’olive dans un wok puis faites revenir les shiitakés émincés et l’ail pendant 5 minutes sur feu vif en remuant sans cesse. Éteignez le feu et ajoutez les prunes uméboshi.
Faites cuire les spaghettis dans une casserole d’eau bouillante salée selon les indications du paquet (6 à 8 minutes). Égouttez-les en gardant un peu d’eau de cuisson.
Déposez les spaghettis dans le wok et versez l’huile de sésame et le reste d’huile d’olive. Mélangez et faites sauter le tout 30 secondes sur feu vif. Retirez le wok du feu (ajoutez un peu d’eau de cuisson des pâtes si le mélange semble trop sec).
Disposez la préparation sur le plat de service. Saupoudrez de graines de sésame et décorez de coriandre et des lamelles de nori. Servez aussitôt.
Retrouvez nos autres portraits : Adonis Brunet, poète pâtissier, Juliette, cultivatrice de simples.
Le temps de ce confinement, nous allons élargir le spectre de nos publications pour vous proposer parfois des recettes salées, simples et avec ce petit twist japonais qui nous plait tant.
Crudités avec une touche nippone
Aujourd’hui on se prépare une sauce rudimentaire mais très gourmande pour agrémenter des crudités. Il s’agit d’une sauce à base de cacahuète avec un trait de shoyu, sauce soja japonaise, et de Mirin. Le Mirin est une sorte de saké, alcool de riz, particulièrement doux, c’est à dire sucré, et que l’on utilise principalement en cuisine, excepté quelques délicieuses raretés qui se dégustent comme un digestif.
Si vous n’en avez pas, vous pouvez le remplacer par un petit jus d’orange, c’est différent mais délicieux ! De la même manière, ça marche aussi avec de la purée d’amande blanche ou encore du tahin à la place du beurre de cacahuète.
La recette
Ingrédients : 2 cuillères à soupe de beurre de cacahuète, 2 cuillères à soupe de shoyu (sauce soja japonaise), 1,5 cuillère à soupe de Mirin (ou jus d’orange).
- Mélangez tous les ingrédients en rajoutant éventuellement un peu d’eau afin d’obtenir une texture bien crémeuse.
- Dégustez accompagné de crudités de saison : carotte, chou, céleri rave, radis, chou-fleur principalement en ce moment !
Découvrez également nos recettes de dorayaki, fondant au chocolat, ichigo daifuku.
Pâques approche, pour continuer notre petite exploration de la face sucrée du haricot, nous vous proposons une recette de truffes chocolat-haricots. Le secret de cette recette est de mixer les haricots lorsqu’ils sont bien chauds avec le praliné. Il faut mixer longtemps et si possible avec une lame crantée qui permettra d’obtenir une crème bien fine.

La face sucrée du haricot
En Asie, le haricot est très apprécié en pâtisserie, comme en témoigne nos mochis fourrés à la crème de haricots blancs ou rouges (azukis).
Nous vous recommandons pour cette recette-ci des haricots blancs type mogettes de Vendée ou lingot blanc si vous visez un goût sobre. Toutefois cela peut aussi bien fonctionner avec des azukis, dont le goût légèrement terreux (mais en positif !) s’accorde bien avec le chocolat.
Dernier point : peut-on utiliser des haricots en conserve, déjà cuits ? La réponse est oui, toutefois la plupart des conserves ont du sel ajouté, ce qui ne sera pas idéal. Par ailleurs veillez à choisir plutôt des bocaux en verre et à surveiller qu’il n’y ait pas d’additif ni d’aromates ajoutés, ce qui risquerait pour le coup de ne pas être terrible avec le chocolat ?. Veillez à bien les réchauffer à la casserole avant de lancer la recette.

La recette
Pour une vingtaine de truffes :
– 200g chocolat noir corsé
– 450g haricots blancs cuits bien chauds et pas trop égouttés
– 110g praliné
– poudre de cacao amer
– graines de sésame grillées
- La veille, mixez longuement les haricots bien chauds avec le praliné, le mélange obtenu doit être bien crémeux et onctueux.
- Hachez le chocolat et ajoutez-le à la crème haricot-praliné. Mixez jusqu’à obtenir une pâte homogène. Versez dans un récipient à couvercle, laissez refroidir et réfrigérer.
- Le lendemain, formez des noix et enrobez-les de graines de sésame ou de poudre de cacao. Ou bien d’autres ingrédients : éclats de pistache, copeaux de chocolat, vermicelles… Dégustez dans les deux jours, car ces truffes plus légères en sucre et matière grasse sèchent plus vite.
Découvrez également nos recettes de dorayaki, fondant au chocolat, ichigo daifuku.
Comment débute-t-on l’année au Japon ? Petit aperçu des rituels associés au passage d’une année sur l’autre.
Le réveillon
Contrairement à nous, le passage du nouvel an au Japon est une fête familiale. Les journées précédant le 1er janvier, on s’adonne d’abord à un grand rangement et nettoyage de la maison. Le rangement est ici un art que transmettent des personnalités comme la très populaire Marie Kondo, conseillère rangement auprès des plus grandes célébrités.
Puis le soir venu, on se retrouve sous le kotatsu, table chauffée du dessous et recouverte d’un futon bien moelleux. On y déguste un plat de sobas, fines et longues pâtes de sarrasin, symbole de longévité. Dans la foulée ou bien le lendemain, on va aussi au temple shintô écouter la cloche Joya-no-kane sonner pour la cérémonie du Nouvel An. Une tradition plus récente consiste à regarder le soir du 31 l’émission Kouhaku, une compétition de chants entre une équipe féminine et une équipe masculine composés de chanteurs populaires du Japon.

Osechi ryōri
Pendant les trois premiers jours de l’année, il est de coutume de ne préparer aucune nourriture. On consomme alors des plats typiques à bonne conservation appelés osechi ryōri. Ces plats sont soigneusement présentés à la manière de bento géants dans des plats compartimentés. Traditionnellement, ces plats étaient cuisinés les derniers jours de l’année, mais aujourd’hui la grande majorité des Japonais les achètent déjà préparés. Il existe selon les régions de nombreux types de mets, parmi lesquels :
- o-zōni, une soupe consistant en un morceau de mochi grillé flottant dans un bouillon clair (dans l’est du Japon) ou un bouillon de miso (dans l’ouest).
- nishin no kombu maki : des rouleaux d’algue kombu fourré au hareng et confits dans un mélange de sauce soja, mirin et sucre. (C’est le plat préféré de notre équipier Hiroaki qui confectionne les mochis à l’atelier. Nous croisons les doigts pour qu’il nous en prépare un jour…)
- kazunoko, des oeufs de harengs marinés dans de la sauce soja.
- kamaboko : un type de surimi qui se présente en demi cercle.

Kagami mochi
Symbole de la nouvelle année, le kagami mochi se déguste au courant du mois de janvier. Il consiste en plusieurs galettes de pâte à mochi pure (pâte de riz gluant non sucrée) surmontées d’un daidai, petit agrume japonais à l’amertume bien prononcé.
C’est à la fois un ornement et un aliment. Dans un premier temps, on expose le kagami mochi sur l’autel de la maison les premiers jours de l’année, puis on le coupe en morceaux que l’on fait griller au feu de bois ou à la poêle, jusqu’à ce qu’il se mette à gonfler et fondre. Puis on le déguste seul, ou encore trempé dans une sauce soja sucrée. Son goût est grillé et doux, sa texture et son aspect sont blanc et élastique comme de la mozzarella fondue.
Toute l’équipe du mochi vous souhaite une très belle année 2020 !
Si vous êtes allés au Japon, vous avez très certainement croisé cette alléchante gaufre en forme de poisson. Pourvue d’un fourrage à l’anko, crème d’haricots rouges confits au sucre, c’est avec le dorayaki le casse-croûte préféré des enfants de tous les âges.

Pourquoi le poisson ?
Cela peut sembler étrange de notre point de vue de choisir le poisson comme emblème d’une spécialité sucrée. Et plus précisément la daurade, taiyaki, signifiant en effet littéralement « dorade grillée ». Toutefois, au Japon les poissons sont très considérés, on donne ainsi comme modèle aux enfants la carpe, animal réputé courageux car il remonte à contre-courant les rivières et cascades, devenu l’emblème du jour des enfants (kodomo-no-hi). Plus généralement le poisson est associé à la chance.
Le taiyaki n’est pas compliqué à réaliser, il faut seulement trouver l’appareil en forme de poisson. Néanmoins, certaines e-boutique le propose comme chez Bento & co. Sinon un appareil à croque-monsieur fera bien l’affaire ! Elle consiste en une pâte de gaufre un peu dense avec au coeur la crème de haricot rouge que vous pouvez fabriquer maison ou acheter sur notre e-boutique. Il se déguste chaud, tout juste préparé.
Et que le cou
La recette
Ingrédients pour 6 tayakis : 200g farine T65, 1 cuil. à café rase poudre à lever, 35g sucre, 2 œufs, 20cl lait, 120g anko (pâte d’azukis sucrée).
- Battez les œufs, avec le sucre, ajoutez ensuite le lait puis la farine en la tamisant, ainsi que la levure.
- Laisser reposer une trentaine de minutes à température ambiante.
- Faites chauffer un gaufrier en forme de poisson (on peut éventuellement le remplacer par un appareil à croque monsieur).
- Attendez quelques minutes que le gaufrier soit bien chaud, puis versez un peu de pâte, déposez au centre une noix d’anko, recouvrez de pâte, et fermez.
- Laissez cuire 1 minute, puis retournez et laissez cuire 1minute de plus (pas besoin de retourner bien sur si vous utilisez un gaufrier électrique 😉
- C’est prêt à dévorer sans scrupule et sans attendre !
Découvrez également nos recettes de dorayaki, fondant au chocolat, ichigo daifuku.
Notre atelier se trouve au coeur d’un terroir au long passé viticole. Tandis que nous confectionnons nos mochis à l’abri de notre petite gare de St Martin le Beau, les vignerons dehors passent et repassent dans leurs vignes. En ce moment, après l’effervescence des vendanges, ils ont les mains noires : c’est le décuvage. Petit instantané de cette vie à côté des mochis.

La bernache
Une fois les vendanges faites et les raisins pressés, le jus obtenu est laissé à macérer et fermenter dans de grandes cuves sur une durée pouvant varier de quelques jours à plusieurs semaines. Le jus en cours de fermentation de cette période est appelé « bernache » dans la région. Dans notre village, on lit alors sur des panneaux « la bernache est arrivée ». Il est déjà pétillant et a un goût sucré et acidulé : on le déguste traditionnellement avec des châtaignes grillées au coin du feu. C’est un moment délicieux qu’il ne faut pas manquer si vous passez fin septembre dans la région.
Le décuvage
Une fois que le vigneron juge la macération et la fermentation arrivées à leur terme, on vide la cuve du jus que l’on appelle vin de goutte et on presse le marc pour obtenir le vin de presse. Le vigneron assemble enfin les deux types de jus à sa convenance, c’est là tout une expertise.
Le décuvage proprement dit consiste à extraire des cuves le fameux marc, composé des peaux, rafles et pépins, avant de le presser. Cette étape est très physique et s’effectue à la fourche, la pelle et à la main afin de ne pas abîmer les parois de la cuve. Les mains se teintent de rouge qui noircit ensuite avec l’oxydation.
Le marc est une matière magnifique, surtout lorsqu’il s’agit de raisins rouge : sa couleur se décline une multitude de nuances allant du rose fushia au violet sombre. Si vous croquez à cette étape dans un des petits raisins jeunes restés intacts, il vous éclate dans la bouche, avec un goût de fruits rouges et d’alcool léger. On aurait presque envie d’en parfumer un mochi…
Le Rocher des violettes

S’il y a un domaine de notre village à vous recommander, ce serait celui du Rocher des Violettes, incarné par Xavier et Clémence Weisskopf. Dire de Xavier que son métier lui coule dans les veines n’est pas tout à fait une expression. Tant on le sent vivre, réfléchir, dormir au diapason avec ses vignes. Des nuits sans sommeil lors des gelées printanières qui menacent les jeunes bourgeons. Des journées comme des nuits passées à l’ombre du chais pour assurer et contrôler la vinification.
Agriculture biologique, vendanges manuelles, vinification attentive, aucune bonne pratique n’est laissée de côté dans le domaine. Légitimement, les vins du Rocher des Violettes sont servis sur les meilleures tables : c’est d’ailleurs Xavier et Clémence Weisskopf qui nous ont fait connaître auprès de Michel Troisgros en lui offrant lors de leur visite un coffret de nos mochis. Un grand bravo à eux, nous sommes très fiers de les avoir pour voisins !
Pour découvrir le domaine du Rocher des Violettes : www.lerocherdesviolettes.com