Mochi daifuku façon tarte à la fraise


Ce mochi-là est en quelque sorte un résumé de la Maison du Mochi. A vrai dire, il en est à l’origine même, et a donné à Mathilda l’envie d’écrire un livre sur le sujet, Mochi Mochis. Cette version de l’ichigo-daifuku, mochi fourré d’une fraise enrobée d’anko, est un trait d’union entre France et Japon, tout en rondeur, fraîcheur et délicatesse.

Les bases : définition du mochi & cie

Pour ceux qui atterrissent sur le magazine et qui découvrent le mochi, un petit rappel de circonstance s’impose. Le mochi est une préparation à base de riz gluant, que l’on peut déguster sous mille formes, en salé comme en sucré. Parmi les différentes déclinaisons du mochi, il existe une sorte appelée daifuku. Celle-ci prend l’aspect d’une boule toute douce et poudrée, juste de la bonne taille pour se nicher dans le creux d’une paume. Sous son enveloppe élastique, se cache une noix parfumée à la texture fondante : traditionnellement, il s’agit d’anko, pâte de haricot rouge (azuki) sucrée. Pour en savoir plus sur le mochi, je vous invite à consulter cette page dédiée.

Le daifuku, un type de mochi

Le daifuku figure parmi nos pâtisseries préférées, toutes catégories confondues. Sa texture est douce et délicate, sa silhouette ronde et translucide et son coeur est parfumé, déclinable à l’infini. Pour cette raison, le daifuku mochi, peut être vu comme la version nippone du macaron : même univers poudré, même dichotomie entre une préparation intérieure et une coque extérieure, même délicatesse. Toutefois, à la différence des macarons, le mochi est très peu connu : le servir à sa table, c’est s’offrir un moment de pure découverte et d’amusement.

Un mochi version tarte à la fraise

Et ce mochi-là en particulier, est tout adapté pour faire découvrir sans effrayer la pâtisserie japonaise. Il s’agit d’une variation sur l’ichigo daifuku, ichigo signifiant fraise. Une fraise fraîche est enrobée d’anko (pâte de haricots rouge sucrée) et glissée à l’intérieur d’une boule de riz gluant. Ici, nous avons remplacé l’anko par une pâte d’amande spécialement onctueuse. Elle évoque en goût la pâte sablée de nos tartes à la fraise. De sorte qu’en bouche, on découvre et on est rassurés à la fois. Ces hiatus gustatifs sont de vrais cadeaux à faire en cuisine. Ils jouent avec nos repères, nous surprennent et nous montre un nouveau chemin dans un paysage déjà connu.
Au travail 🙂

Pas le temps ni le courage ? Voici un astuce : commandez chez nous des mochis à l’amande. Une fois reçus, incisez le coeur pour y introduire une petite fraise type garriguette. Refermez, le tour est joué !

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