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Catégorie : recettes

Pâques approche, pour continuer notre petite exploration de la face sucrée du haricot, nous vous proposons une recette de truffes chocolat-haricots. Le secret de cette recette est de mixer les haricots lorsqu’ils sont bien chauds avec le praliné. Il faut mixer longtemps et si possible avec une lame crantée qui permettra d’obtenir une crème bien fine.

La face sucrée du haricot

En Asie, le haricot est très apprécié en pâtisserie, comme en témoigne nos mochis fourrés à la crème de haricots blancs ou rouges (azukis).

Nous vous recommandons pour cette recette-ci des haricots blancs type mogettes de Vendée ou lingot blanc si vous visez un goût sobre. Toutefois cela peut aussi bien fonctionner avec des azukis, dont le goût légèrement terreux (mais en positif !) s’accorde bien avec le chocolat.

Dernier point : peut-on utiliser des haricots en conserve, déjà cuits ? La réponse est oui, toutefois la plupart des conserves ont du sel ajouté, ce qui ne sera pas idéal. Par ailleurs veillez à choisir plutôt des bocaux en verre et à surveiller qu’il n’y ait pas d’additif ni d’aromates ajoutés, ce qui risquerait pour le coup de ne pas être terrible avec le chocolat ?. Veillez à bien les réchauffer à la casserole avant de lancer la recette.

La recette

Pour une vingtaine de truffes :
– 200g chocolat noir corsé
– 450g haricots blancs cuits bien chauds et pas trop égouttés
– 110g praliné
– poudre de cacao amer
– graines de sésame grillées

  1. La veille, mixez longuement les haricots bien chauds avec le praliné, le mélange obtenu doit être bien crémeux et onctueux.
  2. Hachez le chocolat et ajoutez-le à la crème haricot-praliné. Mixez jusqu’à obtenir une pâte homogène. Versez dans un récipient à couvercle, laissez refroidir et réfrigérer.
  3. Le lendemain, formez des noix et enrobez-les de graines de sésame ou de poudre de cacao. Ou bien d’autres ingrédients : éclats de pistache, copeaux de chocolat, vermicelles… Dégustez dans les deux jours, car ces truffes plus légères en sucre et matière grasse sèchent plus vite. 

Découvrez également nos recettes de dorayaki, fondant au chocolat, ichigo daifuku.

Comment débute-t-on l’année au Japon ? Petit aperçu des rituels associés au passage d’une année sur l’autre.

Le réveillon

Contrairement à nous, le passage du nouvel an au Japon est une fête familiale. Les journées précédant le 1er janvier, on s’adonne d’abord à un grand rangement et nettoyage de la maison. Le rangement est ici un art que transmettent des personnalités comme la très populaire Marie Kondo, conseillère rangement auprès des plus grandes célébrités.

Puis le soir venu, on se retrouve sous le kotatsu, table chauffée du dessous et recouverte d’un futon bien moelleux. On y déguste un plat de sobas, fines et longues pâtes de sarrasin, symbole de longévité. Dans la foulée ou bien le lendemain, on va aussi au temple shintô écouter la cloche Joya-no-kane sonner pour la cérémonie du Nouvel An. Une tradition plus récente consiste à regarder le soir du 31 l’émission Kouhaku, une compétition de chants entre une équipe féminine et une équipe masculine composés de chanteurs populaires du Japon.

kagami mochi
Le kagami mochi est associé à la nouvelle année

Osechi ryōri

Pendant les trois premiers jours de l’année, il est de coutume de ne préparer aucune nourriture. On consomme alors des plats typiques à bonne conservation appelés osechi ryōri. Ces plats sont soigneusement présentés à la manière de bento géants dans des plats compartimentés. Traditionnellement, ces plats étaient cuisinés les derniers jours de l’année, mais aujourd’hui la grande majorité des Japonais les achètent déjà préparés. Il existe selon les régions de nombreux types de mets, parmi lesquels :

  • o-zōni, une soupe consistant en un morceau de mochi grillé flottant dans un bouillon clair (dans l’est du Japon) ou un bouillon de miso (dans l’ouest).
  • nishin no kombu maki : des rouleaux d’algue kombu fourré au hareng et confits dans un mélange de sauce soja, mirin et sucre. (C’est le plat préféré de notre équipier Hiroaki qui confectionne les mochis à l’atelier. Nous croisons les doigts pour qu’il nous en prépare un jour…)
  • kazunoko, des oeufs de harengs marinés dans de la sauce soja.
  • kamaboko : un type de surimi qui se présente en demi cercle.
Morceau de mochi grillé

Kagami mochi

Symbole de la nouvelle année, le kagami mochi se déguste au courant du mois de janvier. Il consiste en plusieurs galettes de pâte à mochi pure (pâte de riz gluant non sucrée) surmontées d’un daidai, petit agrume japonais à l’amertume bien prononcé.

C’est à la fois un ornement et un aliment. Dans un premier temps, on expose le kagami mochi sur l’autel de la maison les premiers jours de l’année, puis on le coupe en morceaux que l’on fait griller au feu de bois ou à la poêle, jusqu’à ce qu’il se mette à gonfler et fondre. Puis on le déguste seul, ou encore trempé dans une sauce soja sucrée. Son goût est grillé et doux, sa texture et son aspect sont blanc et élastique comme de la mozzarella fondue.

Toute l’équipe du mochi vous souhaite une très belle année 2020 !

Si vous êtes allés au Japon, vous avez très certainement croisé cette alléchante gaufre en forme de poisson. Pourvue d’un fourrage à l’anko, crème d’haricots rouges confits au sucre, c’est avec le dorayaki le casse-croûte préféré des enfants de tous les âges.

Pourquoi le poisson ?

Cela peut sembler étrange de notre point de vue de choisir le poisson comme emblème d’une spécialité sucrée. Et plus précisément la daurade, taiyaki, signifiant en effet littéralement « dorade grillée ». Toutefois, au Japon les poissons sont très considérés, on donne ainsi comme modèle aux enfants la carpe, animal réputé courageux car il remonte à contre-courant les rivières et cascades, devenu l’emblème du jour des enfants (kodomo-no-hi). Plus généralement le poisson est associé à la chance.

Le taiyaki n’est pas compliqué à réaliser, il faut seulement trouver l’appareil en forme de poisson. Néanmoins, certaines e-boutique le propose comme chez Bento & co. Sinon un appareil à croque-monsieur fera bien l’affaire ! Elle consiste en une pâte de gaufre un peu dense avec au coeur la crème de haricot rouge que vous pouvez fabriquer maison ou acheter sur notre e-boutique. Il se déguste chaud, tout juste préparé.

Et que le cou

La recette

Ingrédients pour 6 tayakis : 200g farine T65, 1 cuil. à café rase poudre à lever, 35g sucre, 2 œufs, 20cl lait, 120g anko (pâte d’azukis sucrée).

  1. Battez les œufs, avec le sucre, ajoutez ensuite le lait puis la farine en la tamisant, ainsi que la levure.
  2. Laisser reposer une trentaine de minutes à température ambiante.
  3. Faites chauffer un gaufrier en forme de poisson (on peut éventuellement le remplacer par un appareil à croque monsieur).
  4. Attendez quelques minutes que le gaufrier soit bien chaud, puis versez un peu de pâte, déposez au centre une noix d’anko, recouvrez de pâte, et fermez.
  5. Laissez cuire 1 minute, puis retournez et laissez cuire 1minute de plus (pas besoin de retourner bien sur si vous utilisez un gaufrier électrique 😉
  6. C’est prêt à dévorer sans scrupule et sans attendre !

Découvrez également nos recettes de dorayaki, fondant au chocolat, ichigo daifuku.

Notre atelier se trouve au coeur d’un terroir au long passé viticole. Tandis que nous confectionnons nos mochis à l’abri de notre petite gare de St Martin le Beau, les vignerons dehors passent et repassent dans leurs vignes. En ce moment, après l’effervescence des vendanges, ils ont les mains noires : c’est le décuvage. Petit instantané de cette vie à côté des mochis.

La bernache

Une fois les vendanges faites et les raisins pressés, le jus obtenu est laissé à macérer et fermenter dans de grandes cuves sur une durée pouvant varier de quelques jours à plusieurs semaines. Le jus en cours de fermentation de cette période est appelé « bernache » dans la région. Dans notre village, on lit alors sur des panneaux « la bernache est arrivée ». Il est déjà pétillant et a un goût sucré et acidulé : on le déguste traditionnellement avec des châtaignes grillées au coin du feu. C’est un moment délicieux qu’il ne faut pas manquer si vous passez fin septembre dans la région.

Le décuvage

Une fois que le vigneron juge la macération et la fermentation arrivées à leur terme, on vide la cuve du jus que l’on appelle vin de goutte et on presse le marc pour obtenir le vin de presse. Le vigneron assemble enfin les deux types de jus à sa convenance, c’est là tout une expertise.

Le décuvage proprement dit consiste à extraire des cuves le fameux marc, composé des peaux, rafles et pépins, avant de le presser. Cette étape est très physique et s’effectue à la fourche, la pelle et à la main afin de ne pas abîmer les parois de la cuve. Les mains se teintent de rouge qui noircit ensuite avec l’oxydation.

Le marc est une matière magnifique, surtout lorsqu’il s’agit de raisins rouge : sa couleur se décline une multitude de nuances allant du rose fushia au violet sombre. Si vous croquez à cette étape dans un des petits raisins jeunes restés intacts, il vous éclate dans la bouche, avec un goût de fruits rouges et d’alcool léger. On aurait presque envie d’en parfumer un mochi…

Le Rocher des violettes

S’il y a un domaine de notre village à vous recommander, ce serait celui du Rocher des Violettes, incarné par Xavier et Clémence Weisskopf. Dire de Xavier que son métier lui coule dans les veines n’est pas tout à fait une expression. Tant on le sent vivre, réfléchir, dormir au diapason avec ses vignes. Des nuits sans sommeil lors des gelées printanières qui menacent les jeunes bourgeons. Des journées comme des nuits passées à l’ombre du chais pour assurer et contrôler la vinification.

Agriculture biologiquevendanges manuelles, vinification attentive, aucune bonne pratique n’est laissée de côté dans le domaine. Légitimement, les vins du Rocher des Violettes sont servis sur les meilleures tables : c’est d’ailleurs Xavier et Clémence Weisskopf qui nous ont fait connaître auprès de Michel Troisgros en lui offrant lors de leur visite un coffret de nos mochis. Un grand bravo à eux, nous sommes très fiers de les avoir pour voisins !

Pour découvrir le domaine du Rocher des Violettes : www.lerocherdesviolettes.com

Lapsang Earl Grey glacé agrémenté d’une rondelle de citron bio

Une idée reçue voudrait qu’il faille l’infuser à l’eau chaude pour faire du thé glacé. En réalité, non seulement l’infusion à froid fonctionne parfaitement bien, mais elle fait découvrir une toute nouvelle palette aromatique du thé. Il est possible de le préparer à base de thé nature comme notre sencha, un thé vert cultivé biologiquement sur l’île de Yakushima, ou notre genmaicha, thé vert au riz grillé également bio. On peut également le préparer avec des thés parfumés comme notre Sakura Vert à l’amande et la fleur de cerisier, et notre Néroli, à la fleur d’oranger.

Thé vert Néroli parfumé à la fleur d’oranger et agrémenté d’une rondelle de brugnon.

La recette

Ingrédients pour 1/2 litre : 2 cuil. à soupe de votre thé préféré, 500ml d’eau.

Ustensiles : 1 bocal (ou une carafe que l’on filmera ensuite).

  1. Versez dans le thé dans le bocal, et remplissez d’eau.
  2. Placez au réfrigérateur et laissez infuser 2 heures.
  3. Filtrez et dégustez avec des glaçons et des tranches de fruits de votre choix.

La dent sucrée ? Ajoutez 1 cuillère à soupe de sirop d’érable.

Consultez également notre recette de matchasso glacé maison.

Matcha glacé. Crédit photo : Lisa Klein-Michel

Vous recherchez une boisson rafraîchissante et qui change ? En boutique nous l’appelons « matchasso », car il est la même force qu’un expresso. Voici la recette pour le réaliser simplement à la maison.

La recette

Ingrédients pour 1 shot : 1/2 cuillère à café de matcha, 100ml d’eau, 2 glaçons.

Ustensiles : 1 shaker ou un bocal avec couvercle.

  1. Versez dans le shaker, le matcha, l’eau et les 2 glaçons. Shakez énergiquement.
  2. Dégustez accompagné du mochi de votre choix.

La dent sucrée ? Ajoutez une cuillère à café de sirop d’agave.

Pour acheter notre matcha maison, rendez-vous par ici.

Le Matcha est cette poudre d’un vert vif qui fait couler beaucoup d’encre. Considéré comme un superaliment, il doit son succès autant à son histoire, son profil diététique, qu’à sa couleur éclatante.

Du thé à manger

Traditionnellement, on consomme le thé en l’infusant, c’est à dire en le plongeant dans une eau plus ou moins chaude. Mais le matcha est une poudre de thé que l’on mélange directement à l’eau avant de la déguster. Son goût est ainsi plus prononcé d’un thé classique, on profite par ailleurs d’autant plus de ses bienfaits. Car le matcha est extrêmement riche en antioxydants et acides aminés. Anti-âge, anti-cholestérol, détox, riche en vitamines et minéraux, il est préventif de nombreuses maladies. C’est à ce titre un « superaliment » : aussi bon pour les papilles que pour le corps !

D’un point de vue gustatif, le matcha possède une saveur végétale et iodée qui, si elle est bien dosée, vivifie et rafraîchit. Certains matcha peuvent paraître amers : cette amertume peut être liée à la qualité du matcha, ou à sa préparation. Il faut veiller notamment à le préparer avec la juste quantité et à ne pas utiliser une eau trop chaude (voir notre recette ci-dessous). Le matcha que nous commercialisons est biologique. Il convient pour un usage en pâtisserie à condition que la préparation ne chauffe pas au-delà de 80°C (crème chantilly, crème anglaise, pâtissière…). Il peut également être préparé en boisson comme dans la recette qui suit.

Le matcha est une boisson hautement énergisante et rafraichissante.

Comment le matcha est-il produit ?

Les feuilles de thé (également appelées feuille de camélia) du matcha bénéficient d’un traitement très spécifique. Quelques semaines avant la récolte, les buissons sont couverts d’un voile pour les protéger de la lumière directe du soleil. Par compensation, la plante va créer davantage de chlorophylle et d’acides aminés.

Une fois cueillies, les feuilles sont étuvées à la vapeur pour en éviter toute oxydation. Puis elles sont séchées et triées pour enlever les tiges et brindilles : on obtient du Tencha, première étape du Matcha. Enfin, le thé est moulu entre deux meules en granit. Ce processus traditionnel, préserve la couleur, la saveur, et tous les composants nutritionnels d’un Matcha de qualité supérieure.

La part sacrée du matcha

La préparation du matcha est sacrée au Japon. Elle fait l’objet d’un art auquel se sont entièrement consacrés des hommes pendant des siècles : le chanoyu, également appelé chado. Sous ses abords de simplicité, c’est un rituel d’une extrême complexité dont chaque élément décoratif, chaque ustensile, chaque geste est pensé, chorégraphié.

Loin de nous la présomption de vouloir vous en délivrer ici les secrets. La recette que suit est à ce titre une préparation simplifiée et adaptée à une consommation quotidienne. Toutefois vous pouvez lui préserver une petite part de sacré, en la réalisant en pleine conscience, c’est à dire en lui portant toute votre attention. Niveau dosage, le rapport entre la quantité d’eau et de matcha peut être très variable en fonction des préparateurs. Pour un matcha corsé, nous vous proposons 90ml pour 1 cuillère à café, et 200ml pour une version plus légère.

Il existe beaucoup d’ustensiles, mais seulement un est absolument essentiel : le chasen, ce fouet en bambou qui permet d’obtenir une fine mousse, caractéristique d’un bon matcha. Vous pouvez facilement vous en procurer dans les magasins spécialisés en produits japonais.

Le Matcha traditionnel a autant de force qu’un expresso italien.

Préparation du matcha

Ingrédients pour 1 bol : 1 cuillère à café de matcha, 90ml d’eau pour un matcha corsé, 200ml pour un matcha plus léger.

Ustensiles : 1 chasen (fouet en bambou dédié), 1 chawan ou bol assez profond aux bords hauts, 1 chashaku (cuillère en bambou) ou une cuillère à café.

  1. Déposez au fond du bol l’équivalent de 2 chashaku ou d’une cuillère à café rase de matcha.
  2. Versez dessus 90ml d’eau à 70°C en fouettant à l’aide du chasen. Il s’agit de faire énergiquement des « W » dans le bol jusqu’à obtenir une mousse bien fine.
  3. Versez dans une tasse et dégustez sans attendre, en commençant par prendre une bouchée de daifuku mochi, puis une gorgée de matcha, et ainsi de suite.

Variante d’été : consultez notre recette de matcha glacé !

chou-fleur rôti au miso
chou-fleur rôti au miso

Mars est peut-être la période la plus difficile de l’année pour cuisiner de saison. Voici une recette pour attendre patiemment le retour des légumes primeur.

Miso mon amour

Le miso est cette pâte de soja fermenté qui est utilisé quotidiennement au Japon pour donner du goût à un peu tout. On l’ajoute la plupart du temps en toute fin de recette pour éviter de le chauffer : car en plus d’être bon à manger, le miso est un trésor pour la santé. En effet, en tant qu’ingrédient végétal fermenté, il est très riche en nutriments et contribue à fortifier le système immunitaire. N’hésitez pas à y penser la prochaine fois que vous vous sentirez affaibli : un bol de soupe au miso et au lit ! Attention toutefois de le choisir non pasteurisé, qui garantit que les précieux ferments ont bien été préservés.

Pour choisir le miso, on peut se fier à sa couleur : plus il est foncé, plus il sera fort en goût et en sel. Pour cette recette, nous vous recommandons un miso moyen type aka, de couleur caramel : s’il est couleur jaune, il sera trop discret en goût, à l’inverse s’il est brun foncé il risquera d’emporter tout. Pour en savoir davantage sur le miso nous vous invitons à consulter cette page.

Umami

Le miso est l’ingrédient végétal réputé le plus « umami » au monde. Probablement avez-vous déjà entendu de cette cinquième saveur ? Elle a été identifiée en 1908, par le professeur Kikunae Ikeda, qui localise précisément sur la langue des récepteurs spécifiques à identifier une autre saveur que l’amer, le sucré, l’acide et le salé.

Il choisit pour la nommer d’utiliser le mot « umai », qui signifie « délicieux ». Il s’agit d’une saveur bien plus difficile à détecter que les autres : on trouvera le plat « bon », sans réussir à expliquer vraiment pourquoi. Depuis, on a découvert que chaque culture a ses ingrédients « umami ». En France, ce sont nos fromages, nos vins, les champignons. En Italie, le parmesan, la sauce tomate bien concentrée, les pignons de pin grillés….

Chou-fleur rôti

Pour ceux qui ne connaissent pas encore cette petite merveille de préparation légumière, nous sommes très honorés de vous la faire découvrir ! Le chou-fleur rôti au four a un goût irrésistible, comparable aux viandes longuement braisées ou rôties. En texture, il est croustillant sur les partiers extérieures, et fondants sur les parties plus charnues…

Même s’il se suffirait quasiment à lui seul, on aime accompagner le chou-fleur rôti d’une petite sauce au miso. Celle-ci permet de parfaire l’assaisonnement et ajoute une gourmandise supplémentaire.

Recette de chou-fleur rôti, sauce miso

Ingrédients (pour 4) : 1 chou-fleur, 2 cuil. à soupe d’huile d’olive, une cuillère à café de sel marin, 1 belle pincée de curry.

La sauce au miso : 2 cuil. à soupe de miso type aka clair (voir précisions ci-dessus), 1 cuil. à soupe de jus de citron, 1/2 cuil. à soupe de sucre, 1 cuil. à soupe d’eau, 2 cuil. à soupe d’huile d’olive, des graines de sésame grillées et de la ciboule ciselée pour saupoudrer.

  1. Lavez le chou-fleur et émincez-le en tranches d’environ 1cm d’épaisseur. Disposez sur une plaque allant au four, ajoutez l’huile en filet, et saupoudrez de curry et de sel. Enfournez une trentaine de minutes à 180°C (le chou-fleur doit avoir bien grillé sur les extrémités).
  2. Préparez la sauce : mélangez le miso et le sucre avec l’huile, puis ajouter le citron et l’eau tout en mélangeant.
  3. Servez les tranches de chou-fleur chaudes ou froides, accompagnés de riz et de la sauce miso.

Retrouvez cette autre recette au miso : Cake au miso.

curry à la japonaise Voici un plat qui vous apportera tout le réconfort nécessaire pour traverser ces premiers mois frigorifico-humides de l’année.

Le curry qui ne l’était pas

Oubliez le lait de coco & les épices ! Le « curry » (prononcer « calai ») japonais a, à vrai dire, très peu de chose en commun avec son cousin thaï, mis à part le nom. C’est une sorte de ragoût avec une sauce foncée et nappante qui enrobe de gros et savoureux morceaux. Il s’agit d’un plat très populaire au Japon, et qui se déguste principalement en hiver. Il figure à la carte de toute izakaya (bistrot version japonaise) et au même titre que des sushi-ya (restaurant sushis) il existe des curry-ya, spécialisées dans la préparation de ce plat sous plusieurs formes. On le sert toujours de la même manière : le riz d’un côté, et la garniture de l’autre. Parfois, le riz est enrobé dans une grosse omelette bien dodue. C’est le plat réconfortant par excellence, dont tout l’intérêt réside dans la sauce. Celle-ci se confectionne à partir d’un mélange déjà préparé dont la recette précise est tenue secrète. Toutefois, il est possible de préparer un équivalent maison avec les ingrédients du placard…

Des invités inattendus

L’une des bottes secrètes de ce plat vient de la présence d’un ingrédient tout à fait inattendu : la poudre de cacao amer. Dans le plat final, elle très difficile de la déceler, mais elle apporte une dimension supplémentaire au plat, une profondeur très umami. Le cacao est du reste bien connu des cuisiniers pour apporter de la rondeur à leurs plats salés. On l’utilise notamment dans la cuisine salée mexicaine, et son fameux « Mole Poblano », poulet au chocolat. De même pour le carré de chocolat glissé dans la sauce veneur. Le second secret réside dans la compotée d’oignons caramélisés dont on se sert pour fabriquer la sauce. Et si on utilise une farine semi-complète, on obtient un plat extrêmement sain et réconfortant. Enfin le troisième est la pomme que l’on ajoute râpée à la sauce : elle apporte une touche sucrée et sa matière onctueuse légèrement granuleuse à la sauce. Ici nous vous proposons une version végétarienne, à varier selon les envies et les ingrédients du placard ! Pour une version sans gluten, on peut remplacer la farine de blé par de la farine de riz semi-complète.
curry à la japonaise
curry à la japonaise

La recette du Curry japonais

Proportions : 4 personnes Temps de préparation : 30 min Temps de cuisson : 40 min Ingrédients : 3 carottes, 250g potimarron (1 quart), 3 pommes de terre, 1 navet, 1 poireau, 1 cuil. à soupe d’huile adaptée à la cuisson, filet d’huile de sésame grillé (facultatif) Le roux : 2 beaux oignons blonds, 15g gingembre (un beau dés),  2 cuil. à soupe de curry en poudre, 1 cuil. à soupe d’huile cuisson, 3 cuil. à soupe de farine (45g), 1 cuil. à soupe de concentré tomate, 1 cuil. à café de poudre de cacao maigre, 1 cuil. à café de sel marin. 1. Epluchez les pommes de terre, et lavez les carottes et navets en les brossant pour retirer la terre de leur peau. Coupez-les ainsi que le potimarron en gros morceaux d’environ 3cm de large. Versez l’huile dans une cocotte, et faites revenir tout ces ingrédients 10 minutes en mélangeant de temps à autres. 2. Pendant ce temps, lavez le poireau et coupez-le en tronçons de 3cm de large. Ajoutez au reste,  recouvrez d’eau et laissez mijoter 35 minutes. 3. Lancez le roux au curry : épluchez et émincez finement les oignons. Versez l’huile dans une casserole sur feu moyen-vif et ajoutez les oignons. Epluchez et râpez ou taillez finement pomme et gingembre, ajoutez aux oignons avec le curry, le cacao, le concentré de tomate et le sel. Mélangez, couvrez et laissez mijoter une trentaine de minutes en remuant et écrasant de temps à autre : on obtient ainsi une pâte orangée. 4. Une fois les légumes cuit, versez la farine dans le roux, mélangez et ajoutez progressivement le bouillon de légumes tout en mélangeant. Ajoutez la sauce obtenue aux légumes. Servez bien chaud, éventuellement agrémenté d’un filet d’huile de sésame grillé, accompagné de riz. Variante : pour une version carnée, vous pouvez remplacer le potimarron par 2 blancs de poulet.

Voici une recette comme on les aime : simple et pleine de saveur. Ce velouté est un vrai talisman les soirs où l’on est fatigué et que l’on a besoin de réconfort. Un plat parfait de novembre en somme 😉 Une douche, une bonne soupe et au lit !

Green Friday

Loin de nous l’envie de faire la morale, cette recette publiée un « black friday » vous est proposée comme une petite méditation sur la consommation. Il y a peu de choses dans le monde sur lesquels nous pouvons effectivement influer, nous petits individus perdus dans la masse. A peu près rien, excepté ce que nous faisons de notre argent. Le Black Friday renvoie de nous l’image d’un peuple de consommateurs compulsifs, auxquels il suffit de proposer quelques rabais pour provoquer l’achat. Et si nous profitions de cette journée pour prendre la résolution de réfléchir avant d’acheter ?

– Ai-je vraiment besoin de cet énième paire de jeans ?
– Suis-je en accord avec les valeurs de l’entreprise à laquelle j’achète mes articles ?
– Est-ce que cela me fait vraiment plaisir ?

Less is more

Pas question de devenir un peuple de frustrés : la notion de plaisir est essentielle. Mais pourquoi ne pas davantage soigner celui-ci ? En réfléchissant bien à l’objet de notre désir, et en préparant le moment où nous allons nous l’offrir.

« Less is more » : cette citation est de Robert Browning, et a été popularisée par l’architecte Mies van der Rohe dans l’entre deux guerres. C’est une idée aussi très japonaise que de penser que l’essentiel se trouve dans le moins. Que la vie consiste non pas à s’encombrer mais à s’émanciper.

Alors, on se la prépare cette petite soupe ?

Velouté de potimarron au miso

Pour 4-6 personnes

Préparation : 5 min

Cuisson : 20 min

Ingrédients :

  •  1 potimarron
  •  3 cuil. à soupe de miso rouge, couleur caramel ou brun clair (nous vous conseillons celui de la Maison Sanga, bio et fabriqué en France)
  • quelques graines de sésame et de plantes fraiches ciselées
  1. Coupez en deux le potimarron, retirer le cœur, et enlevez les morceaux de peau durs. Coupez en petit dés.
  2. Déposez dans une cocotte et recouvrez d’eau. Faites cuire une vingtaine de minutes, jusqu’à ce que le potimarron soit bien fondant.
  3. Ajoutez le miso et mixez.

Servez, en saupoudrant de graines de sésame et d’herbes

Le truc en plus : assaisonnez d’un filet d’huile de sésame grillé

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