Auteur/autrice : mochiadmin
Saviez-vous que Hawaï avait sa propre mochi-tradition ? Du fait de sa proximité avec le Japon et plus généralement l’Asie, on retrouve dans la cuisine hawaïenne beaucoup d’ingrédients asiatiques, notamment le mochi.
On confectionne plus particulièrement un gâteau cuit au four à base de farine de riz gluant et de coco que l’on appelle chi-chi dango car on le coupe ensuite en petits morceaux qui rappellent les dango japonais. Voici une recette très simple à faire maison, avec trois couches : framboise, rose et matcha.

Recette des chi-chi dango
Ingrédients : 400g de farine de riz gluant, 250g de sucre, 750g de lait de coco, 5g de matcha, 90g de coulis de framboise, 20ml d’eau de rose.
Préparation :
1) Mélangez la farine, le lait et le sucre.
2) Séparez en trois parts et ajoutez la framboise dans l’une, la rose dans l’autre et le matcha dans la troisième
3) Versez la préparation à la framboise dans un moule rectangulaire tapissé de papier cuisson et cuisez 15 minutes à 180 degrés.
4) Versez par-dessus la part à la rose et cuisez 15 minutes.
5) Ajoutez enfin la part au matcha et cuisez 20 minutes.
6) Laissez refroidir, démoulez, saupoudrez de fécule (maïs ou tapioca) et coupez en morceaux. Dégustez !
Découvrez également nos recettes de uguisu mochi, ichigo daifuku, ohagi mochi, et bien d’autres encore !
Jean-Luc Colonna d’Istria a été l’un des fondateurs de Merci, le concept-store avant-gardiste qui a ouvert en 2009 à Paris. Immédiatement, le lieu est devenu incontournable, lançant les tendances. Ce que l’on sait moins de Jean-Luc Colonna d’Istria, c’est qu’il est amoureux fou du Japon. Il ne compte plus le nombre de voyages qui l’y ont amené, et pourrait facilement vous tenir éveillé toute la nuit avec les mille et une histoires qu’il a à raconter sur ce pays. En tant que spécialiste du design et des objets, nous lui avons demandé son avis sur l’art et l’artisanat japonais. Avec une grande générosité, il nous partage aussi ses meilleures adresses à Paris et à Tokyo. Allons donc à la découverte du Japon vu et vécu par Jean-Luc Colonna d’Istria.

Références :
– les soba servies froides : zaru soba (ざるそば).
– Irasshai : https://irasshai.co/. 40 rue du Louvre à Paris.
– La meilleure gomme de tous les temps selon JL Colonna d’Istria : https://www.muji.eu/product/erasers-2179
Les magasins préférés de Jean-Luc Colonna d’Istria à Tokyo :
- Tsutaya, la librairie concept-store immense à Tokyo : https://store.tsite.jp/daikanyama/english/
- Itoya : papeterie de référence située à Ginza. https://www.ito-ya.co.jp/ginza/
- Tokyo Hands, le BHV Japonais : https://info.hands.net/en/
- Roundabout, objets d’artisanat : https://mendicus.com/
- le magasin Cibonet : https://www.cibone.com/
– Les architectes d’Irasshai : Hugo Haas et Yusuke Kinoshita.
– Autour de la notoriété de Gainsbourg et Jane Birkin au Japon : https://www.vanityfair.fr/culture/people/story/les-confidences-de-maurice-renoma-ami-privilegie-de-serge-gainsbourg/12943
– La bonne adresse autour du Japon en France ? Craft Slab, de Aya Iwata, une boutique d’objets d’arts japonais : https://www.craftslab.net/. Au 153 rue Amelot 75011 Paris
– Le mot préféré : waku waku (わくわく) qui veut dire qu’on a hâte, qu’on brûle d’impatience.
– Les recommandations d’izakaya : dans le quartier de Nakameguro le long du canal, c’est là ou se trouve les petits indépendants mais aussi des petits café terrasse très cool comme le Restaurant Hatsubasho https://www.instagram.com/hatsubashonakameguro. Ma cantine favorite : Nakameguro IZAKAYA NEW MODERN.
– Au sujet de l’invité de JL Colonna, Eric Pillault : https://pen-online.com/fr/design/la-machiya-kyotoite-de-eric-pillault/
– Le kyûreki, calendrier traditionnel japonais, traduit en français : https://www.nautiljon.com/culture/environnement-9/les+72+micro-saisons+du+japon-191.html

Pendant cet épisode, nous allons parler de ce que nous dit le kyûreki pour ce mois-ci, avec notamment les plantes de saison et de la médecine traditionnelle japonaise appelée Kampo. Juillet est aussi un mois très spirituel, avec la multitude de festivals appelés matsuri qui se déroulent à partir de la mi-juillet, une fois qu’a sonné la fin de Tsuyu, la saison des pluies. Enfin, nous allons vous raconter la légende à l’origine de Tanabata, la fête des étoiles que l’on célèbre le 7 juillet.
Cliquez ici pour découvrir la recette de mochi sundae !
Juillet dans le kyûreki
Kô 29. 菖蒲華, « Ayame hana saku », Les iris sont en fleur, du 26 juin au 1er juillet.
Kô 30. 半夏生, « Hange shôzu », Les pinellies commencent à germer, du 2 au 6 juillet
« SHÔSHO » (小暑), petite chaleur, du 7 au 22 juillet, 11ème sekki.
Kô 31. 温風至, « Atsukaze itaru», le vent chaud souffle de nouveau, du 7 au 11 juillet.
Kô 32. 蓮始開, « Hasu hajimete hiraku », les premiers lotus fleurissent, du 12 au 16 juillet.
Kô 33. 鷹乃学習, « Taka sunawachi waza o narau», les faucons font leur apprentissage, du 17 au 22 juillet.
« TAISHO » (大暑), grosse chaleur, 23 juillet au 6 août, 12ème sekki.
Kô 34. 桐始結花, « Kiri hajimete hana o musubu », les paulownias portent des fruits, du 23 au 27 juillet.
Références :
– La page koyomiste de Gabi_koyomi : https://www.instagram.com/gabi_koyomi/
– Louer un yukata au Japon : https://www.japan-experience.com/fr/decouvrir/kyoto/achats-souvenirs/louer-un-yukata-kyoto
– Tenjin Matsuri à Osaka : https://www.japan-guide.com/e/e4023.html
– Tanabata 七夕, La fête des étoiles : https://vivreatokyo.com/tanabata-la-fete-des-etoiles-au-japon.html
– 72 saisons du Japon, Guillaume Jamar alias Ichiban Japan, Editions Koko, octobre 2022.
Vocabulaire
– Pinellia ternata, la Pinellie ternée, (en japonais カラスビシャク), est une espèce de plantes originaire de Chine. Elle est cultivée à des fins médicinales, notamment dans la médecine Kampo (漢方医学, Kanpō igaku), la médicine traditionnelle japonaise.
– Yukata 浴衣, littéralement « vêtement de bain » est un terme japonais désignant un kimono léger porté en été à la fois par les hommes et par les femmes
Ceux qui suivent La Maison du Mochi sur les réseaux ou qui viennent nous voir dans notre boutique du 30 rue Legendre, le connaissent déjà. Le mochi sundae est, comme tout sundae, une glace onctueuse servie avec du caramel et des cacahuètes. Mais à La Maison du Mochi, on y ajoute aussi de gros cubes de mochis bien moelleux, qui apportent un jeu de textures supplémentaire : entre le fondant de la glace, le croquant des cacahuètes, et l’élasticité du mochi. C’est personnellement mon gros péché mignon de l’été, encore bien davantage que les mochis glacés que j’ai du mal à manger sans me geler les dents. Pour ceux qui ne peuvent pas venir le goûter en boutique, voici comment le fabriquer maison. Le tout de manière végétale et sans gluten, comme tout ce que nous faisons.

Mochi sundae matcha et cacahuète
Pour 1 sundae
Temps de préparation : 20 minutes
Matériel
Un micro-onde ou cuit-vapeur
Ingrédients
Glace au matcha
Caramel
Cacahuète salées
Fécule de maïs ou de tapioca
Pour la pâte à mochi : 70g sucre de canne bio, 80g farine de riz gluant, 140g d’eau.
- Mélangez riz gluant, sucre et eau, recouvrez le bol d’une assiette. Faites cuire le tout 30 min à la vapeur, ou deux fois 1min40S au micro-onde en mélangeant à mi-cuisson. Une fois cuite, versez la pâte dans une boite saupoudrée de fécule de maïs et laissez refroidir quelques heures.
- Dressez : déposez au fond d’un bol quelques cubes de mochi, puis ajoutez une boule de glace, du caramel et saupoudrez de cacahuètes.
Découvrez également nos recettes de uguisu mochi, ichigo daifuku, ohagi mochi, et bien d’autres encore !
Dans ce 18ème épisode, nous recevons Laura Gauthier, également connue sous le nom d’Avenue des Rêveries sur les réseaux sociaux. Graphiste, diplômée d’une école de mode, Laura est une créative qui s’entoure de beau. Laura est aussi une grande amoureuse du Japon, qui est à la fois pour elle une destination de voyage et une source inépuisable d’inspiration. Elle revient d’ailleurs tout juste d’un voyage longtemps retardé à cause du covid, et sur lequel nous reviendrons en détail. Comment s’y est-elle prise pour se créer cette carrière dans le beau ? Qu’est ce qu’elle aime dans le Japon ? Et quels sont ses conseils pour aller au Japon ? Voici quelques questions que j’ai pu poser à Laura Gauthier, créatrice et amoureuse du Japon.

Références :
– La page instagram de Laura Gauthier : https://www.instagram.com/avenuedesreveries/?hl=en
– Sa première rencontre avec le Japon : Nana dessin animé, univers kawaï de Disney dont les Japonais sont amoureux fous.
– Les trucs de Laura pour organiser son voyage : créez votre carte google map. Le site Ici Japon est aussi très utile : https://www.ici-japon.com/.
– chaines youtube : @Mitsu_off, @IciJapon, @TevLouis, @ LouisSan
– Le Ryokan à Nara : Tsukihitei, https://www.visitnara.jp/venues/H00787/
– Avoir internet : Laura est passée par le site Ubigi, https://cellulardata.ubigi.com/fr/
– Le meilleur souvenir du Japon ? Un restaurant à Uji appelé Torikiku (とり菊).
– Le plat japonais salé préféré ? L’anguille caramélisée appelée Unagi. Une adresse repérée par Laura à Paris : Nodaïwa. https://www.nodaiwa.com/
– Le salon de nail art japonais à Paris : Yubi, https://yubi.simplybook.it/v2/.
– Restaurant de sushi Shunei : https://www.sushishunei.com
– La bonne adresse d’onigiri à Kyoto : Ao onigiri, https://aoonigiri.com/
– La personnalité invitée par Laura : Tokyo Banbao, https://www.tokyobanhbao.com/en/

Dans le 17ème épisode de notre podcast, nous évoquerons Tsuyu (梅雨) qui signifie littéralement « pluie de prunes » car c’est la période de la cueillette des ume au Japon. Nous parlerons des activités liées à cette saison comme la confection de l’umeshu, et vous raconterons la légende du Teru teru Bōzu. Enfin, nous aborderons la floraison des iris et le rituel de purification Nagoshi no Harae qui vient marquer le milieu de l’année.
Cliquez ici pour découvrir la recette d’umeshu !
Juin dans le kyûreki
Kô 24. 麦秋至, « MUGI NO TOKI ITARU », Le blé est prêt à être récolté, du 31 mai au 5 juin.
« BÔSHU » (芒種), Semence des céréales, du 6 au 21 juin 2022, 9ème sekki.
Kô 25. 麦秋至, « KAMAKIRI SHÔZU », les mantes religieuses sortent de l’œuf, du 6 au 10 juin.
Kô 26. 腐草為蛍, « KUSARETARU KUSA HOTARU TO NARU », Les herbes mortes se métamorphosent en lucioles, du 11 au 15 juin.
Kô 27. 梅子黄, « UME NO MI KIBAMU », les prunes jaunissent, du 16 au 20 juin.
« GESHI » (夏至), solstice d’été, du 21 juin au 6 juillet, 10ème sekki
Kô 28. 乃東枯, « NATSUKARE KUSAGARURU», les brunelles se fanent, du 21 au 26 juin.
Kô 29. 菖蒲華, « Ayame hana saku », Les iris sont en fleur, du 26 juin au 1er juillet.
Références :
– Estampe de hotaru-gari : https://artsandculture.google.com/asset/%E8%9B%8D%E7%8B%A9-catching-fireflies-hotaru-gari/KwHkmvbjUIJfdw?hl=en-GB
– Le Tombeau des Lucioles, 火垂るの墓, d’Isao Takahata.
– Le compte dédié au kyûreki de Bénédicte : https://www.instagram.com/saijiki_japon/
– Estampe d’iris par Hiroshige : https://artsandculture.google.com/asset/horikiri-iris-garden-horikiri-no-hanashobu-no-64-from-one-hundred-famous-views-of-edo/agH85JgXmwPhfQ
– Temple à Kamakura avec des hortensias : le temple Meigetsu-in, qui compte 2500 hortensias bleus.
– Un article sur les poupées de Tsuyu, les teru teru bôzu : https://www.nautiljon.com/culture/contes+-+mythologie-12/teru+teru+b%C5%8Dzu,+la+petite+poup%C3%A9e+japonaise+chasseuse+de+pluie-154.html
Vocabulaire
– Shun 旬 : primeur, désigne un ingrédient de saison.
– Takenoko 筍 / 竹の子 / タケノコ : pousse de bambou
– Takikomi gohan / 炊き込みご飯 : riz mélangé, préparation à base de riz que l’on fait cuire avec du dashi (bouillon à base de kombu et de sauce sija), et d’autres ingrédients comme des champignons ou des légumes.
C’est la saison des prunes et donc de l’umeshu ! Cet alcool de prune japonais se déguste bien frais avec un ou deux glaçon. Il est à la fois fruité et acidulé, ce qui est fait un vrai plaisir d’été.
Pour le fabriquer, on commence par les prunes : si vous les récoltez, il ne faut pas hésiter à les prendre directement dans l’arbre, et plutôt peu mûres car elles apporteront une belle acidité qui va contrebalancer le sucre et en faire un vrai bonbon. Si vous les prenez au marché, choisissez aussi les moins mûres. On a besoin aussi de grands bocaux type Le parfait de 800ml ou plus. Le principe est simple : après avoir fait tremper les prunes dans de l’eau puis les avoir lavées et séchées, on va les disposer dans le bocal, puis on va ajouter du sucre puis enfin de l’alcool.
Au sujet de l’alcool à utiliser : traditionnellement c’est du shôshu. Mais il peut être difficile d’en trouver, et on peut le remplacer par de la vodka. Les quantités à respecter sont pour 300g de prunes, 350g de shôshû et 140g de sucre. On ferme avec l’élastique pour que l’air ne puisse pas rentrer, et on laisse ainsi mariner deux mois à l’abri de la lumière. Et voilà, c’est tout ! Il ne vous reste plus qu’à vous installer confortablement un vendredi soir au soleil pour déguster votre umeshu.

Umeshu
Pour 1 bocal type parfait de 800ml
Temps de préparation : 15 minutes
Temps de repos : 2 mois de macération
Matériel
Un bocal type Le Parfait de 750 ml avec sa rondelle
Ingrédients
350 g de shōchū (ou, à défaut, de vodka)
300 g de prunes pas trop mûres
140 g de sucre de canne blond
1. Faites tremper les prunes une heure dans de l’eau.
2. Égouttez-les et versez-les dans le bocal parfaitement propre. Ajoutez le shōchū et le sucre. Fermez le bocal en plaçant bien la rondelle pour que la fermeture soit hermétique. Secouez doucement pour mélanger, puis disposez à température ambiante dans un placard, à l’ombre de la lumière. Conservez ainsi deux mois minimum, en secouant régulièrement le contenu.
Découvrez également nos recettes de uguisu mochi, ichigo daifuku, ohagi mochi, et bien d’autres encore !
Thierry Maincent est le président de Japan Experience, anciennement Vivre le Japon. Il s’agit de l’agence de voyage référente en France pour partir visiter le pays du soleil levant. Une agence, qui comme on peut l’imaginer, a pris de plein fouet la crise du covid et les deux années de fermeture du Japon. Comment a-t-elle subi le choc ? Quels sont les tips pour bien voyager au Japon ? Comment expliquer le goût des Français pour le Japon ? Voici quelques unes des questions que j’ai posées à Thierry Maincent. Je vous laisse découvrir sans attendre ses réponses.

Références :
– Japan Experience : cliquez-ici pour aller sur leur site.
– Le nom du fondateur de Japan Expérience, anciennement. Voyageur au Japon : Claude Saulière.
– le circuit classique pour 2 semaines au Japon : Tokyo et Kyoto, avec en option Hiroshima pour les férus d’histoire, ou Kanazawa sur la Mer du Japon. Avec une petite escapade à Takayama dans les Alpes Japonaises.
– les 3 conseils pour voyager au Japon :
1. Prendre son temps et accepter qu’on ne pourra pas forcément tout voir, se laisser surprendre.
2. Se garder 1 journée ou 2 pour sortir des grandes villes et voir la campagne japonaise, très facilement accessible
3. Penser à tout ce qui peut nous faciliter la vie sur place : accès internet pour facilement se déplacer, trouver les meilleurs lieux autour de soi, traduire en direct ce qu’on voit (et notamment les menus) ou pour interagir avec les gens sur place etc. JRP pour se déplacer facilement et à un coût moins élevé dans tout le Japon. Pourquoi pas des activités pour expérimenter la culture sur place et entrer encore plus dans le mode de vie japonais
– Le nom des encens anti-moustique dont l’odeur est caractéristique de l’été japonais : Katori Senko.
– La Maison d’hôtes : Ikumo Shukubo https://www.japan-experience.com/fr/kanazawa/sortir-voir-boire/shukubo-ikumo
– Jean-Luc Colonna d’Istria : passionné du Japon et co-fondateurde Merci.
C’est l’une des friandises préférées des enfants au Japon. Au printemps, on en déguste une sorte en particuliers : des dango tricolore, rose, blanc et vert. Ici, je vous propose tant qu’à faire d’y mettre des orties et de l’hibiscus mais vous pouvez choisir de les faire nature ce sera très bon aussi ! Car l’intérêt principal des dango, c’est avant tout leur texture : plus dense que celle des daifuku, avec un côté gnocchi mais en version sucrée et plus élastique.
Au sujet des ingrédients : vous avez le choix entre un mélange de deux farines de riz : gluant et classique, ou 100% de riz gluant. Pour ma part, je préfère la version 100% riz gluant qui est plus souple et élastique, tandis que l’autre est plus compacte. Mais libre à vous de faire 60% de farine de riz gluant et 40% de riz classique si vous souhaitez faire l’autre version.
Autre sujet de débat : cuisson vapeur ou cuisson à l’eau ? La cuisson vapeur donne qqchose de plus moelleux, mais l’eau est plus rapide. Et finalement avec la version 100% riz gluant, on a quelque chose de très moelleux, même avec la cuisson à l’eau bouillante.

Dango
Pour 5 brochettes
Temps de préparation : 20 min
Temps de cuisson : 5 minutes
Matériel
Une casserole
Des pics à brochette
Ingrédients
– dango verte : 30g farine de riz gluant, 10g sucre, 20g d’eau, 1/8 cuillère à café de matcha, 1g poudre d’orties séchées (ou feuilles d’ortie que vous réduirez en poudre au mortier)
– dango rose : 1 pincée de poudre d’hibiscus, 1 pincée de poudre de betterave, 30g farine de riz gluant, 10g sucre, 20g d’eau
– dango blanche : 30g farine de riz gluant, 10g sucre, 20g d’eau de rose.
Coulis de framboise (facultatif)
1. Dans trois bols distincts, mélangez les ingrédients secs, puis ajoutez les liquides pour former une boule bien liée, mais pas trop molle. Tout le liquide ne sera peut être pas nécessaire.
2. Coupez chaque boule en 5 parts d’environ 11g. Roulez entre vos mains.
3. Portez de l’eau à ébullition dans une casserole, puis baissez le feu jusqu’à ce que l’eau se calme. Plongez les boulettes par lots de 5 dans l’eau et laissez cuire 5 min. Puis détachez délicatement les boulettes du fond si elles y adhèrent. Retirez à l’aide d’un écumoire, puis disposez-les dans une assiette remplie d’un peu d’eau. Réitérez pour les autres lots.
4. Laissez tiédir et montez les dango en brochette lorsqu’elles sont tièdes, dégustez sans tarder, trempées dans le coulis de framboise.
Se déguste le jour même, les dangos n’attendent pas !
Découvrez également nos recettes de uguisu mochi, ichigo daifuku, ohagi mochi, et bien d’autres encore !

Dans le kyûreki, le mois de mai est-il aussi joli qu’en France ? La réponse est un grand oui, car au Japon aussi, le mois de mai est celui de l’accomplissement. On parlera de pousses de bambou et du concept du shun, terme qui exprime la saisonnalité d’un produit, et qui est central dans la culture culinaire japonaise. Nous parlerons aussi de la plantaison du riz et de la récolte des thés les plus préstigieux qui se déroule à cette période. Ce sera l’occasion de vous raconter la légende du thé et du moine Bodhi-Dharma. Enfin, nous évoquerons l’événement le plus marquant du mois : kodomo-no-hi, la journée des enfants. Nous terminerons par la recette du mois : les dango tricolores, un grand favori des enfants, d’une délicieuse élasticité.
Cliquez ici pour découvrir la recette de dango !
Mai dans le kyûreki
Kô 18. 牡丹華, « BOTAN HANA SAKU », les pivoines sont en fleur, du 30 avril au 4 mai.
« RIKKA »( 立夏), le début de l’été, du 5 au 20 mai, 7ème sekki.
Kô 19. 蛙始鳴, « KAWAZU HAJIMETE NAKU », les grenouilles se remettent à coasser, du 5 au 10 mai.
Kô 20. 蚯蚓出, « MIMIZU IZURU », les vers de terre refont surface, du 11 au 15 mai.
Kô 21. 竹笋生, « TAKENOKO SHÔZU », les pousses de bambou sortent de terre, du 16 au 20 mai. «
SHÔMAN » (小満), Végétation luxuriante, du 21 mai au 5 juin, 8ème sekki.
Kô 22. 蚕起食桑, « KAIKO OKITE KUWA WO HAMU », les vers à soie se régalent de feuilles de mûrier, du 21 au 25 mai.
Kô 23. 紅花栄, « BENIBANA SAKAU », les carthames fleurissent en abondance, du 26 au 30 mai.
Kô 24. 麦秋至, « MUGI NO TOKI ITARU », Le blé est prêt à être récolté, du 31 mai au 5 juin.
Références :
– Shun 旬 : primeur. Retrouvez la définition détaillée de Chihiro Masui dans l’entretien de février : https://www.maisondumochi.fr/magazine/le-podcast-tsukimi-episode-10-chihiro-masui-ecrivaine-et-journaliste-culinaire/
– La recette du takenoko gohan de Camille Oger : http://www.lemanger.fr/index.php/takenoko-gohan-riz-aux-pousses-de-bambou/
– comment préparer les pousses de babmbou par Camille Oger : http://www.lemanger.fr/index.php/preparer-les-pousses-de-bambou/
– le yabukita, cultivar du camellia sinensis : https://www.chercheurdethe.com/2010/11/09/yabukita-cultivar-du-japon/
Vocabulaire
– Shun 旬 : primeur, désigne un ingrédient de saison.
– Takenoko 筍 / 竹の子 / タケノコ : pousse de bambou
– Takikomi gohan / 炊き込みご飯 : riz mélangé, préparation à base de riz que l’on fait cuire avec du dashi (bouillon à base de kombu et de sauce sija), et d’autres ingrédients comme des champignons ou des légumes.