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Auteur/autrice : mochiadmin

Dorothée Perkins est photographe et réalisatrice. Elle a publié tout récemment un livre appelé « Paris-Tokyo mon amour » aux éditions La Martinière dont elle a écrit les textes et réalisé les photos. Dans ce livre, elle va à la rencontre de Japonais vivant en France et d’amoureux du Japon exerçant en France une activité liée à leur pays de cœur. C’est dans ce cadre que notre fondatrice Mathilda Motte a rencontré Dorothée, car elle a eu l’honneur de passer derrière son objectif. Lors de leur rencontre, Dorothée confiait que, comme pour Mathilda avec la Maison du Mochi, ce livre était une manière de maintenir le lien avec le Japon après y avoir vécu. Mathilda avait donc très envie à son tour de lui poser des questions !

Le petit questionnaire Tsukimi :

  • Son plat japonais salé préféré : en été, les zaru soba (nouilles de sarrasin froides) accompagnés de tempura de kabocha et patate douce, et en hiver, atsu-atsu (udon chaud dans le bouillon).
  • La douceur japonaise qu’elle aime par-dessus tout : le kuzumochi avec du sirop d’érable et de la poudre de kinako (poudre de soja grillé).
  • Son goût ou parfum préféré : la prune umeboshi qu’elle déguste souvent le matin dans un porridge de flocon d’avoine avec des algues, du gomashio, du tamari, de l’huile d’olive et enfin de la prune.
  • Si elle était un goût ou un parfum japonais : le parfum de paille et de foin du thé sencha Koto.
  • Sa micro-saison préférée : « Mimizu izuru » (du 10 au 14 mai) : « Les vers de terre refont surface », une évidence pour une maraîchère.
  • Sa bonne adresse autour du Japon en France : la pâtisserie Kenta & Akira à Rouen, un couple charmant qui travaille de manière épatante les légumes dans ses pâtisseries délicates et peu sucrées.
  • Sa bonne adresse au Japon : le restaurant Harajuku Gyozarou à Tokyo, une véritable institution.
  • Son mot japonais préféré : « Kuuki wo yomu », une expression japonaise qui signifie « lire l’air », c’est-à-dire la compétence de savoir s’effacer, sentir ce qu’il se passe autour de soi et se comporter en fonction.
  • Son conseil lecture : le livre de « La révolution d’un seul brin de paille », de Masanobu Fukuoka.
  • Son invité : le Chef sushi français Xavier Pensec.

Références :

Un «mochi» sans mochi à la texture délicatement fondante, à base de tapioca, et enrobé de kinako, poudre de soja grillé aux notes de cacahuète.

Dans la famille « mochi », connaissez-vous le warabi mochi qui n’a de mochi que le nom ? Cette douceur est particulièrement appréciée en été, pour sa texture qui tient à la fois du mochi et de la gelée. Probablement certains d’entre vous ont eu la chance d’en déguster lors de leur voyage au Japon. Ses morceaux moelleux sont enrobés d’une délicieuse poudre dorée que l’on appelle kinako, à base de soja torréfié.

Warabi mochi, la recette

Ingrédients : 60g fécule de tapioca, 60g sucre, 170g d’eau, 30g kinako.

1. Dans un bol, mélangez la fécule et le sucre, puis ajoutez l’eau. Recouvrez d’une assiette et cuisez 30min à la vapeur, ou deux fois 1min40 au micro-onde en mélangeant à mi-cuisson. 
2. À l’aide d’une corne pâtissière, rassemblez la pâte et versez-là sur un plan de travail saupoudré de kinako. Saupoudrez la pâte de kinako, et laissez refroidir une dizaine de minutes. Découpez en morceaux. 
Dégustez avec un sirop de sucre d’Okinawa ou du sirop d’érable. Se conserve quelques jours dans une boite en métal. 

Découvrez aussi nos recettes de Ichigo daifuku, mochi à la fraise et au matcha, Oeufs au matcha et sésame noir ou encore Mochi hawaïen au matcha !

Keiko Suyama vit depuis plus de vingt ans à Paris. Après 10 années dans la mode, elle décide de jouer les intermédiaires entre les marques de niche de beauté japonaise et la France. Après plusieurs années de collaborations éphémères, elle décroche en 2021 un espace dédié dans LE lieu, le graal du corner français : le Bon Marché dans le 6e arrondissement. Puis l’année suivante, Keiko ouvre Biën; un espace complémentaire du côté d’Odéon, qui mêle l’univers de la beauté, au bien-être et à l’art de vivre japonais.
Dans cette interview, nous allons parler bien sûr de la conception de la beauté au Japon, les critères qui la sous-tendent. Nous allons parler de soins également, bonne écoute !

Le petit questionnaire Tsukimi :

  • Son plat japonais salé préféré : Ichiju sansai, un repas composé d’une soupe, d’un bol de riz et de 3 accompagnements.
  • La douceur japonaise qu’elle aime par-dessus tout : les daifuku, et les dango saupoudrés de sésame noir (et notamment ceux du pop-up @dango.paris).
  • Son goût ou parfum préféré : l’odeur des encens à l’hinoki (cyprès japonais), et toutes les senteurs boisées en général.
  • Si elle était un goût ou un parfum japonais : le matcha.
  • Sa saison préférée : le mois de juin, pendant Tsuyu, lorsqu’il y a beaucoup de pluie, l’odeur qu’exhale la terre.
  • Sa bonne adresse autour du Japon en France : La Maison Biën dans le 6ème arrondissement à Paris (lien dans les références), et le restaurant de sushi Hakuba du chef Taku, qui est logé dans le restaurant du Cheval Blanc.
  • Sa bonne adresse au Japon : un espace qui fait à la fois spa, coiffure, manucure du nom de Uka à Roppongi => infos et réservation.
  • Son mot japonais préféré : « なぜベストを尽くさない? » que l’on peut traduire par « Why not do your best ? Or Why not give it your best ? » Une expression japonaise qui est aussi la devise de son entreprise.
  • Son conseil lecture : le livre de « Ma révolution beauté du visage », aux éditions Leduc.
  • Son invité : un(e) entrepreneur(se) japonais(e) basé(e) en France pour écouter son parcours de « business challenging » à l’étranger.

Références :

« A la fin du mois de juin, à l’occasion de la fête de la mi-année appelée Nagoshi no harae, on prépare au Japon un gâteau appelé Minazuki, avec des haricots azukis sucrés sur le dessus et que l’on découpe en forme de triangle. Ce gâteau est traditionnellement réalisé avec un mélange de farine de riz gluant, d’arrow root et de farine de blé. Sa texture évoque un peu la gelée, un peu le flan. Aussi il n’y a qu’un pas pour le transformer en Clafouchi. Et non ce n’est pas une erreur de prononciation pour faire plus jeune que je ne le suis mais une proposition de fusion entre le mochi et le clafoutis, dont c’est la pleine saison. Évidemment, je l’ai parfumée au matcha, mais vous pouvez le parfumer à la vanille si vous préférez ! »

Mathilda Motte

Clafouchi matcha et cerises, la recette

Ingrédients :
• 90g farine de riz gluant
• 65g farine de blé (pour une version sans gluten, peut être remplacée par de la farine de riz classique)
• 240g lait de soja (ou autre lait de votre choix)
• 60g crème de soja
• 100g sucre
• 1 cuillère à café matcha
• 150g cerises

Matériel :
Un petit moule rond type moule à charlotte, un cuit vapeur avec panier suffisamment large pour le loger.

1. Lancez le cuit-vapeur. Mélangez les ingrédients secs : farines, matcha et sucre. Ajoutez progressivement le lait puis la crème en fouettant.

2. Gardez l’équivalent de 2 louches de la préparation et versez le reste dans le moule préalablement huilé. Recouvrez d’une assiette, et cuisez 30 minutes à pleine vapeur.

3. Dénoyautez les cerises. Une fois les 30 minutes écoulées, sortez le moule, versez la préparation restante et disposez par-dessus les cerises. Recouvrez d’une assiette et placez à nouveau dans le panier vapeur pour 15 minutes.

Laissez refroidir, et dégustez !

Plus de recettes au matcha ? Découvrez aussi nos recettes de Ichigo daifuku, mochi à la fraise et au matcha, Oeufs au matcha et sésame noir ou encore Mochi hawaïen au matcha !

Une recette pour petits et grands en collaboration avec le magazine lyonnais Grains de Sel

Avec des enfants, par quelle recette de mochi commencer ? C’est la question que le magazine Grains de Sel et Mathilda Motte, fondatrice de La Maison du Mochi, se sont posée. Et cela a donné cette recette de mochi daifuku à la cacahuète ! Le daifuku est un type de mochi (pâtisserie japonaise) qui consiste en une boule de riz gluant fourrée traditionnellement d’une crème de haricots (rouges ou blancs) sucrée. Mais dans cette recette, celle-ci est remplacée par un mélange d’amande et de cacahuète, pour un maximum de simplicité et de gourmandise !

Vous trouverez cette recette également dans le numéro papier de mai et sur le site web du magazine Grains de Sel : https://grainsdesel.com/a-la-maison/recette-de-daifuku-mochi-au-beurre-de-cacahuete/

Daifuku mochi à la cacahuète, la recette

Préparation : 1h30
Cuisson : 35 min à la vapeur ou 3 min 20 au micro-ondes

Ingrédients pour 8 daifuku :

Pour la pâte à mochi :
80 g de farine de riz gluant (en magasin bio ou asiatique)
70 g sucre de canne blond
140 g d’eau

Pour la garniture :
60 g beurre de cacahuète
70 g poudre d’amande
50 g sirop d’érable
Une pincée de fleur de sel
Environ 50 g de fécule de tapioca ou de maïs

1. Commencer par la garniture: mélanger les ingrédients ensemble et diviser en 8 parts égales. Rouler entre ses mains pour former des boules.

2. Préparer la pâte à mochi : dans un bol en verre, porcelaine ou inox, mélanger le sucre et la farine, puis ajouter l’eau en fouettant. Recouvrir d’une assiette, puis lancer la cuisson : 35 min à la vapeur (attendre que la vapeur soit abondante pour glisser le bol dans le panier) ou deux fois 1 min 40 au micro-ondes en mélangeant à mi-cuisson.

3. Saupoudrer la fécule sur une grande assiette. Lorsque la pâte est cuite, la rassembler en une boule en raclant les bords à l’aide d’une corne pâtissière ou d’une maryse. Déposer la boule de mochi sur le lit de fécule et saupoudrer de fécule. Laisser refroidir 5 min.

4. À l’aide d’une paire de ciseaux, découper la pâte à mochi en 2 puis en 2, etc. pour obtenir 8 morceaux. Enduire ses mains de fécule et saisir un pâton. L’aplatir légèrement en appuyant dessus à l’aide de la pulpe des doigts. Puis placer au centre une boule de garniture, et refermer en pinçant les bords entre eux. Rouler le mochi obtenu entre ses mains pour lui donner une belle forme ronde.

Les daifuku se dégustent le jour-même et le lendemain au plus tard.

Ce mois-ci, Mathilda Motte a la joie d’inviter au micro de Tsukimi l’invité recommandé par Ryoko Sekiguchi : Emil Pacha Valencia. Emil est journaliste et photographe. Avec Clémence Fabre et Olivier Cohen de Timary, il est le co-fondateur du magazine Tempura. L’objectif de cette revue est d’ouvrir les portes d’un Japon loin des clichés et s’adresse autant aux amoureux du Japon qu’aux lecteurs curieux en quête d’inspiration. Alors évidemment, pour vous qui nous écoutez sur Tsukimi et nous qui le réalisons, nous voilà touchés en plein cœur.
Dans cet épisode, nous allons parler des clichés liés au Japon, de la place de l’homme dans la société japonaise, et de féminisme.

Le petit questionnaire Tsukimi :

  • Son plat japonais salé préféré : les naporitan, plat à base de pâtes revisité à la sauce japonaise, plat d’izakaya (les bars-bistrots typiques japonais).
  • La douceur japonaise qu’il aime par-dessus tout : Le purin des kissaten, comme celui de Coborebi à Tokyo : lien vers l’adresse.
  • Son goût ou parfum préféré : le parfum vinaigré des restaurants de sushi.
  • S’il était un goût ou un parfum japonais : le thé vert froid.
  • Sa saison préférée : l’été : « J’adore l’été écrasant, c’est un moment où on a droit de ralentir le rythme, j’aime cette ambiance où les gens sont plus ouverts, plus joyeux. »
  • Sa bonne adresse autour du Japon en France : la boulangerie Corneille à Angers, tenue par une Japonaise, 14 rue Corneille à Angers.
  • Sa bonne adresse au Japon : le restaurant de soba Shirakame, 1-27-13 Kyodo, Setagaya – Tokyo 156-0052.
  • Son mot japonais préféré : Naruhodo (なるほど), un mot très pratique et qui veut dire plein de choses comme « oh vraiment », « je vois » ou encore « certainement ».
  • Son conseil lecture : « Bleu presque transparent » de Riyu Murakami.
  • Son invitée : Aya Soejima, qui travaille en relation avec la Maison de la culture du Japon à Paris, notamment dans la programmation de spectacles vivants.

Références :

  • Site du magazine Tempura : tempuramag.com
  • Instagram de Tempura : @tempuramag
  • Note de notre invité : les femmes obtiennent le droit de vote au Japon en 1947 (et non en 1945).

Pour ce 4e épisode de portraits historiques, nous allons parler du 3e unificateur du Japon : Ieyasu. Ieyasu prend la suite de Hideyoshi, le shogun qui a ordonné la mort du fameux maître de thé Sen no Rikyu, dont je vous ai fait le portrait dans l’épisode précédent.

Je vous ai un peu parlé lors de cet épisode, ainsi que dans celui portant sur les samouraï, du contexte très tumultueux du 16e siècle. Mais pas suffisamment encore pour pleinement planter le décor dans lequel émerge Ieyasu. Imaginez un pays en proie au chaos, un territoire morcelé en des dizaines de fiefs où seigneurs et guerriers s’entretuent pour un lopin de terre ou un titre prestigieux. Le Japon du XVIᵉ siècle, c’est une arène où l’honneur et la trahison s’entrelacent dans une danse meurtrière. Un champ de bataille permanent où les seigneurs de guerre, ou daimyos, s’affrontent sans relâche dans l’espoir d’unifier le pays sous leur bannière. L’époque est marquée par les trahisons, les sièges sanglants et les alliances aussi éphémères qu’un haïku dans le vent.

Dans ce tumulte, un homme ne se précipite pas vers la gloire à coup de sabre. Il attend, il calcule, il place ses pièces une à une sur l’échiquier du pouvoir. Il observe ses rivaux se briser contre les tempêtes qu’ils ont eux-mêmes déclenchées. Et quand il agit enfin, c’est pour frapper d’un coup décisif.

Cet homme, c’est Tokugawa Ieyasu. Son arme ultime n’est ni le katana, nom que l’on donne au long sabre des samourai, ni les armes à feu qui sont introduites à la même époque sur le champs de bataille. Non, son arme, c’est une patience infinie et un instinct politique redoutable. En 1600, après des décennies de manœuvres habiles, il triomphe à Sekigahara et pose les fondations d’un Japon stable et prospère pour plus de 250 ans. Cette période, c’est l’époque d’Edo.

Dans cet épisode, nous verrons comment Ieyasu a survécu à son enfance d’otage, tissé des alliances clés, conquis le pouvoir par la ruse et a instauré une paix durable.

Vocabulaire :
Le Sankin-kotai : les seigneurs doivent vivre une année sur deux à Edo (Tokyo), maintenant leurs familles comme otages.

Un mochi fourré d’une fraise fraîche

En cette période bénie des débuts du mois de mai, où les oiseaux chantent, les lilas embaument et les fraises arrivent sur les étalages, je vous propose une recette d’ichigo daifuku, ces fameux mochi fourrés d’une fraise fraîche. Au Japon, vous en trouverez parfumé le plus souvent à l’anko, cette crème de haricot rouge divinement soyeuse. Ici, il s’agit d’une variante à l’amande et au matcha, qui n’ira pas sans rappeler le goût délicieux d’une bonne tarte à la fraise réalisée avec une pâte sablée à l’amande.
 
Pour les réaliser, on mélange d’abord de la poudre d’amande, du sucre et du matcha, et on amalgame avec de l’eau. Puis on divise en 6 boules que l’on aplatit, pour ensuite enrober une fraise. Je vous conseille de choisir de petites fraises goûtues, ici il s’agit de garriguettes. Une fois vos fraises enrobées, vous pouvez faire votre pâte à mochi : vous avez le choix de la cuire au micro-onde ou à la vapeur. Puis vous diviser la pâte en 6, vous saisissez un pâton que vous aplatissez, avant de le garnir d’une fraise. Pour fermer, il suffit de pincer la pâte, un peu comme un gyoza. Attention, de bien mettre la pointe de la fraise au centre du paton avant de refermer, et de poser ensuite le mochi sur sa base. De cette manière, lorsque vous découperez l’enveloppe bien moelleuse de vos ichigo daifuku, vous aurez au cœur une fraise parfaitement placée et coupée.

Ichigo daifuku, la recette

Ingrédients (pour 6 pièces)
– 6 petites fraises lavées et équeutées.
– La pâte à mochi : 80g farine de riz gluant, 70g sucre de canne, 140g d’eau.
– La pâte d’amande au matcha : 90g poudre d’amande, 45g sucre, 1 pincée de fleur de sel, 35g d’eau (environ), 1 cuillère à café de matcha + un peu pour saupoudrer.
– Fécule de maïs ou de tapioca

1. Mélangez les ingrédients de la pâte d’amande en finissant par l’eau pour obtenir une pâte homogène. Toute l’eau ne sera peut-être pas nécessaire, ou inversement peut-être en faudra-t-il davantage. Divisez en 6 parts et roulez en boule.

2. Avec les mains légèrement humides, saisissez une boule, aplatissez-la et déposez au centre une fraise, refermez la pâte d’amande autour. Enveloppez ainsi toutes les fraises.

3. Fabriquez la pâte à mochi : dans un bol en verre ou porcelaine, mélangez les ingrédients et couvrez d’une assiette. Faites cuire 35min à pleine vapeur, en déposant le bol dans le panier. Cuisson micro-onde : faites cuire 1min30, sortez le bol et mélangez puis cuisez à nouveau 1min40. À l’aide d’une corne pâtissière, raclez les bords pour forme une boule, puis faites-la glisser sur une assiette préalablement saupoudrée de fécule. Saupoudrez de fécule et laissez refroidir 5min.

4. À l’aide d’une paire de ciseaux, divisez la pâte en 6 parts, saisissez un pâton avec vos mains et aplatissez-le avec la pulpe des doigts. Utilisez de la fécile pour éviter les adhérences.

5. Placez une fraise au centre, côté pointe placée au centre. Refermez en ramenant les bords et en les pinçant entre eux sous la base, un peu comme un gyoza. Déposez la fraise enrobée de mochi coté base, et faites-la tournez en appuyant un peu comme sur un tour de poterie pour lui donner une jolie forme et la stabiliser. Procédez de même pour les autres. 6. Saupoudrez d’un peu de matcha. Dévorez dans la journée, le lendemain au plus tard !

Du chocolat blanc au matcha fourré au sésame noir pour célébrer Pâques, ça vous dit ? La nature ne sera jamais d’un vert aussi vibrant qu’en ce moment. De jour en jour, les toutes jeunes feuilles se déploient, comme un origami inversé. Et peu à peu, l’arbre s’auréole d’un halo vert vibrant.

Pour réaliser cette recette, il vous faudra d’abord faire le cœur en mélangeant de la pâte de sésame noir avec du sirop d’érable et de la poudre d’amande. Puis vous roulez en boulettes et vous congelez. Il vous suffira ensuite de les tremper dans du chocolat blanc fondu mélangé à du matcha. Pour donner à vos œufs leur aspect moucheté, l’astuce et de mélanger un peu de poudre de cacao à de l’eau, puis d’en projeter sur les œufs à l’aide d’un pinceau.

Œufs de Pâques matcha et sésame noir

Ingrédients
Pour une douzaine

Farce : 70g purée de sésame noir, 50g sirop d’érable, 70g poudre d’amande, une pincée de fleur de sel.
Enrobage : 160g chocolat blanc pâtissier, 1  cuillère à café de matcha. 1 cuillère à café de cacao amer, 1 cuillère à soupe d’eau.

Matériel : cure-dents, plaque garnie de papier sulfurisé

1. Mélangez les ingrédients de la farce : vous devriez obtenir une texture facile à modeler. Mais si elle vous paraît trop souple, ajoutez un peu de poudre d’amande. Si inversement elle vous paraît trop sèche, ajoutez un petit peu d’eau. 
2. Formez des boulettes d’environ 18g chacune, et aplatissez-les légèrement pour leur donner une forme ovale. Posez sur une assiette et congelez 30min.
3. Faites fondre le chocolat blanc au bain marie, puis retirez du feu et ajoutez le matcha, mélangez jusqu’à ce qu’il soit incorporé.
4. Sortez vos œufs du congélateur, piquez une extrêmité avec un cure dent puis trempez dans le chocolat blanc et tournez pour l’enrober complètement. Laissez s’égoutter le chocolat puis déposez sur une plaque garnie de papier sulfurisé.
5. Faites le mouchetage : mélangez cacao et eau, puis à l’aide d’un pinceau arrosez les œufs comme si vous les bénissiez avec de l’eau !
 
Laissez prendre 1h au frigo, vos oeufs sont prêts à être dégustés et ils se conserveront une semaine au frigo.

Dans cet épisode, Mathilda Motte a la joie d’inviter Clément Dupuis, un authentique amoureux fou du Japon, qui y a vécu 4 années, l’une à Okinawa dans le cadre de ses études, et les 3 autres à Tokyo au bureau du CNRS, le Centre national de la recherche scientifique. Clément a également récemment lancé son propre podcast sur Okinawa appelé « Fascinant Okinawa » que nous vous recommandons.
Dans cette interview, nous allons donc parler des bonnes stratégies pour partir vivre au Japon, et d’Okinawa, cet archipel dans l’archipel nippon, qui est une destination à laquelle on ne pense pas assez selon Clément. Episode 37, c’est parti !

Le petit questionnaire Tsukimi :

  • Son plat japonais salé préféré : les tempura de kabocha.
  • La douceur japonaise qu’il aime par-dessus tout : les crêpes en cônes fourrées du quartier de Arajuku.
  • Son goût ou parfum préféré : le parfum du sanpincha, le thé au jasmin d’Okinawa.
  • S’il était un goût ou un parfum japonais : celui au yuzu, à la fois acidulé et doux pour un agrume.
  • Sa saison préférée : l’automne.
  • Sa bonne adresse autour du Japon en France : le restaurant de sushi Tsukizi, 2 bis rue des Ciseaux, 75006 Paris.
  • Sa bonne adresse au Japon : une guesthouse à Okinawa : Amayura, 508-22 Haemi, Taketomi, Yaeyama District, Okinawa 907-1434.
  • Son mot japonais préféré : « Komorebi » qui désigne la lumière du soleil brillant à travers les arbres.
  • Son conseil lecture : « L’Eté de la sorcière » de Kaho Nashiki, Editions Picquier.
  • Son invitée : Lauriane Jagault, spécialiste en communication interculturelle et accompagnement de projets artistiques au Japon.

Références :

  • Son compte Instagram : @fascinant.okinawa
  • Son podcast : « Fascinant Okinawa »
  • Hara hachi bun me (腹八分目, littéralement « la règle du ventre à 80 % »), est un principe japonais indiquant aux personnes de modérer la quantité d’aliments ingérés pour des questions de santé. Elle consiste principalement en ne manger que jusqu’à ce que l’on se sente repu à 80 %.
  • V.I.E. Volontariat international en entreprise ou organisation : service civique mis en place par l’Etat français pour encourager l’activité des jeunes et des entreprises à l’étranger. La tranche d’âge concernée est de 18 à 28 ans. Plus d’information sur le site mon-vie-via.businessfrance.fr
  • Nomikai : littéralement « réunion pour boire » et désigne les soirées que font les Japonais pour se détendre, le plus souvent dans le cadre du travail.
  • Omotenashi : l’hospitalité à la japonaise.
  • Le parc Showa Kinen à Tokyo, où admirer les ginkgo à l’automne.
  • Icho Namiki : l’allée de ginkgo dont parle Mathilda, près du parc Meiji Jingu Gaien.

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