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Étiquette : traditions japonaises

Découvrir l’insoupçonnable, trouver le bon ingrédient, sourcer le meilleur… L’invité que nous recevons dans le 26ème épisode de notre podcast Tsukimi est un chasseur de trésors qui parcourt l’archipel nippon afin d’en dénicher ses pépites comestibles, pépites qu’il commercialise en France via son entreprise Nishikidôri auprès des professionnels et des particuliers par le biais d’une boutique en ligne et d’une boutique parisienne située au cœur du quartier de l’Opéra. Rencontre avec Olivier Derenne, qui nous partage sa passion pour la découverte culinaire à la manière d’Indiana Jones !

Le petit questionnaire de la fin avec Olivier Derenne :

  • Son plat japonais salé préféré : Chanko nabe : la nourriture des sumos, c’est une fondue avec viande et légumes.
  • Sa douceur japonaise favorite : Le Yubeshi. C’est un yuzu dont l’on a vidé de sa pulpe, que l’on a mélangé avec du miso, de la pâte de cacahuète ou du sésame, et que l’on regarnit. Dans le quartier de Gyon, à Kyoto.
  • Son parfum japonais préféré : le sarrasin japonais appelé sobacha. En fonction de la zone de culture, les saveurs vont différer.
  • Si il était une saveur : le kokuto, le sucre noir (sucre brut). À la fois doux et complexe.
  • Sa saison préférée : le printemps, parce que c’est le renouveau.
  • Sa bonne adresse autour du Japon en France : Chakaiseki dans le 15e : https://chakaiseki-akiyoshi.fr/
  • Sa bonne adresse au Japon : Miyoshi à Kumamoto, sushiya.
  • Son mot japonais préféré : Kaori, 香織, saveur ou parfum.
  • La personnalité qu’elle aimerait entendre parler du Japon : Jean-Baptiste Meunier, Kodawari Ramen.

Références :

Ryoko Sekiguchi est une journaliste, écrivaine et poétesse japonaise qui vit en France. Elle est l’autrice de nombreux essais, d’un roman ainsi que de plusieurs recueils de poésie. C’est pour nous une invitée tout particulière dans ce podcast car Ryoko s’est beaucoup intéressé aux saisons. Elle a notamment écrit le fameux essai « Nagori », un terme que nous avons évoqué aux épisodes précédents, et qui évoque « la nostalgie de la saison qui vient de nous quitter ». Ryoko a aussi écrit l’introduction du livre de notre fondatrice sur le kyûreki, « Kyûreki, Douceurs Japonaises » qui vient de sortir. C’est donc un épisode qui vient boucler le premier cycle de ce podcast que nous avons lancé il y a tout juste un an.

Le petit questionnaire de la fin avec Ryoko Sekiguchi :

  • Son plat japonais salé préféré : Osekihan, le riz aux haricots rouges, que l’on prépare aux grandes occasions.
  • Sa douceur japonaise favorite : une noix d’anko enrobée d’une feuille de shiso légèrement vinaigrée.
  • Son goût ou parfum préféré : tout ce qui a goût de sakura, notamment les bourgeons de sakura saumurées, les feuilles aussi.
  • Si elle était un goût ou un parfum japonais : yomogi, l’armoise japonaise, un peu médicinal, un peu amère, mais finalement pas si difficile à apprécier.
  • Sa saison préférée : juste après l’entrée dans l’hiver. L’entrée dans l’hiver est toujours difficile, mais une fois qu’on a passé le seuil, on est à l’intérieur et on se sent bien.
  • Sa bonne adresse autour du Japon en France : La Maison du Mochi :). « Le mochi est vraiment réconfortant, il vous dit « ce n’est pas trop grave, assis-toi je fais le café. » ; « La pâtisserie japonaise c’est plus que le goût, c’est un sentiment. »
  • Sa bonne adresse au Japon : à Tokyo, Edomae shibahama, un restaurant spécialisé dans la cuisine d’Edo. Page instagram : https://www.instagram.com/p/CyIDlzQyogU/?igshid=MTc4MmM1YmI2Ng%3D%3D
  • Son mot japonais préféré : yû-zû, on fait en sorte que ça aille bien.
  • La personnalité qu’elle aimerait entendre parler du Japon : Emil Pacha, rédacteur en chef du magazine Tempura.

Références :

  • La page instagram de Ryoko Sekiguchi : https://www.instagram.com/ryokosekiguchi/?hl=en
  • Nagori, l’essai de Ryoko Sekiguchi sur les saisons : https://www.pol-editeur.com/index.php?spec=livre&ISBN=978-2-8180-4661-6
  • Kurikinton. En général, lorsqu’on parle de kurikinton, il s’agit des marrons assez sucrés, mais dans la région de Gifu, il y a une recette particulière (les marrons cuits et tamisés, avec un soupçon d’ajout du sucre pour former une petite boule) plusieurs maisons dans cette région fabriquent ce petit bijou; ça ne se garde pas et souvent ce sont des petites maisons en petite production, moi quand je retourne au Japon je les commande longtemps à l’avance.
  • Coumarine : cette molécule qui au goût fait le lien entre la feuille de sakura et l’amande amère.
  • Le lieu où Ryoko aime retourner : à Okayama dans la ferme Yoshida.
  • Le lieu que Ryoko rêve de visiter : l’île d’Amami près de Okinawa.

Le sakura mochi ou encore les pousses de bambou vues par la lunette d’une ethnographe : voici l’approche qu’a adopté Camille Oger, d’abord avec son blog Le Manger puis en tant que reporter free-lance spécialisée dans la gastronomie. Le goût à la japonaise est l’un de ses sujets de prédilection.

Avec à la fois beaucoup d’humour et une grande précision, elle décortique les denrées et recettes de la péninsule nipponne. Les grands palaces, les sites touristiques : très peu pour elle. Lorsqu’elle voyage, rien ne plait tant à Camille Oger que d’explorer les endroits où personne ne va plus. Partons explorer à ses côtés ce Japon-là !

Camille Oger, reporter du goût.

Le petit questionnaire de la fin avec Camille Oger :

  • Son plat japonais salé préféré : Onigiri Okaka, parfumé non pas au… mais au katsuoboshi, la bonite séchée.
  • Sa douceur japonaise favorite : daifuku à la pâte de haricot mungo. Note : ce n’est pas le plus courant, sinon Camille adore ceux au shiroan, crème de haricot blanc.
  • Si elle était un goût ou un parfum japonais : le karashi, la moutard japonaise peline de peps.
  • Son goût ou parfum préféré : le sésame blond, shiro goma 白ゴマ.
  • Sa saison préférée : l’hiver au Japon.
  • Sa bonne adresse autour du Japon en France : le restaurant de soba Echizen Soba Togo, dans le quartier de l’Opéra. https://lefooding.com/restaurants/restaurant-echizen-soba-togo-paris
  • Sa bonne adresse au Japon : La maison de soba multicenteraine Honke Owariya Soba : https://honke-owariya.co.jp/en/soba/
  • Son mot japonais préféré : kanpeki, 完璧(かんぺき), qui signifie parfait, impeccable.
  • La personnalité qu’elle aimerait entendre parler du Japon : Pierre Hermé.

Les lieux en dehors des sentiers battus où Camille Oger vous conseille d’aller :

  • Non loin de Tokyo, la jolie ville de Morioka où manger des wonko soba (105 bols !): https://www.gaijinjapan.org/wanko-soba/
  • Hiroshima : c’est le Marseille japonais !
  • Toyama sur la mer du Japon.
  • Hokkaïdo, absolument !

Références :

  • Le blog de Camille Oger : https://www.lemanger.fr/
  • L’entretien de Camille Oger sur AVF : https://www.vegetarisme.fr/camille-oger-lethno-gastronome/
  • L’article sur le kaki : https://www.lemanger.fr/index.php/la-magie-du-kaki/
  • Burakumin 部落民 : littéralement « personne de la communauté » ou « du hameau ») est un terme japonais désignant un groupe social minoritaire japonais composé des descendants de deux castes de parias. Celle des Hinin, « non personne », et celle des Eta, « plein de souillures ». Le système de castes japonais est aboli en 1871, date à partir de laquelle les membres de ces castes reçoivent la citoyenneté. Toutefois, ils restent ostracisés, notamment par les idéogrammes de leurs noms de famille qui trahissent leurs origines.
  • Luna Kyung : http://etrangerecuisine.canalblog.com/
  • Kirei 綺麗 : désigne en japonais ce qui est beau (belle fleur) ou encore ce qui est propre/net/bien rangé.
  • Nameko : le champignon que vous conseille de goûter Camille Oger.
  • Chronique japonaise de Nicolas Bouvier : des écrits glanés au fil des nombreux voyages de Nicolas Bouvier au Japon.
  • Le meilleur souvenir de Camille lors de ses voyages au Japon : le matsuri d’Ogan autour du nouvel an.
  • La série du salaryman, fou de pâtisserie qui explore Tokyo : Kantaro, The Sweet Tooth Salaryman. Disponible sur Netflix.
  • Le sanctuaire de Yamagata, c’est celui-ci : https://www.japan-experience.com/fr/decouvrir/tsuruoka/temples-sanctuaires/sanctuaire-sanjin-gosaiden-yamagata

Bienvenue dans ce 23ème épisode de Tsukimi, dédié au mois de septembre ! Le mois de septembre est le dernier qui n’ait pas encore été abordé dans ce podcast dédié au kyûreki, le calendrier traditionnel japonais. En effet, nous l’avions commencé en octobre de l’année dernière, et septembre est la dernière pièce du puzzle. C’est donc un épisode tout particulier pour lequel nous sommes un peu sortis de nos habitudes comme vous le découvrirez, notamment pour le conte.

Nous vous y annonçons aussi une grande nouvelle sur laquelle nous avons gardé le secret depuis une année : la sortie le 15 septembre prochain d’un livre de recette dédié au kyûreki appelé « Kyûreki, Douceurs japonaises, 72 mochis, dango et taiyaki pour célébrer les saisons ». C’est un livre-éphéméride qui associe recettes, compositions florales au rythme des saisons et de la nature. L’introduction a été écrite par la poétesse Ryoko Sekiguchi, les photos sont de Claire Curt et les textes et recettes sont de Mathilda Motte.

Etes vous donc prêt à boucler la boucle ? Tsukimi, épisode 23 spécial septembre, c’est parti !

Goma dango, la recette de septembre, extraite du livre. Crédit photo : Claire Curt.

Septembre dans le kyûreki :

Kô 41. 天地始粛, « Tenchi hajimete samushi», la chaleur commence à s’atténuer, du 28 août au 1er septembre.
Kô 42. 禾乃登, « Kokumono sunawachi minoru », Le riz mûrit, du 2 au 7 septembre.

HAKURO (白露), « rosée blanche », du 7 au 22 septembre, 15e sekki.

Kô 43. 草露白, « Kusa no tsuyu shiroshi», la rosée luit sur l’herbe, du 8 au 12 septembre.
Kô 44. 草露白, « Sekirei naku  », les bergeronnettes se remettent à chanter, du 13 au 17 septembre.
Kô 45. 玄鳥去, « Tsubame saru », les hirondelles repartent vers le sud, du 18 au 22 septembre.

« SHÛBUN » (秋分), l’équinoxe d’automne, du 23 septembre au 7 octobre

Kô 46. 雷乃収声, « Kaminari sunawachi koe wo osamu », le tonnerre cesse de gronder, du 23 au 27 septembre.
Kô 47. 蟄虫坏戸 «  Mushi kakurete to wo fugasu », les insectes se terrent, 28 septembre au 2 octobre.

Références :

– Bergeronnette du Japon : https://www.birdforum.net/opus/Japanese_Wagtail

– Akatonbo, la comptine de la libellule rouge : https://www.youtube.com/watch?v=qYR9f4le2vA

– 10 contes du Japon de Rafe Martin, aux Editions Flammarion jeunesse.

Vocabulaire

– Akatonbo 赤とんぼ : libellule rouge, symbole de l’automne à la japonaise.

– Sekirei : bergeronnette.

– Akisame 秋雨, la saison des typhons de mi-septembre à début octobre.

– Tsukimi 月見 signifie « regarder la lune ». Le terme désigne plus largement la fête de l’entrée dans l’automne qui a lieu à la pleine lune entre la mi-septembre et début octobre.

Bienvenue dans ce 22e épisode de Tsukimi où nous recevons Maori Murota. Vous connaissez peut-être Maori Murota par le biais de ses livres de recettes, notamment son dernier « Cuisine japonaise maison ». Après un parcours dans la mode, elle devient traiteur dans l’évènementiel puis auteure de livres de cuisine japonaise. Dans quel Japon a-t-elle grandi ? Comment en est-elle venue à cuisiner ? Quelles sont ses sources d’inspiration ? Voici quelques unes des questions que nous luis avons posé.

Maori Murota est cuisinière et auteure de livres de cuisine japonaise.

Le petit questionnaire de la fin avec Maori Murota :

  • Son plat japonais salé préféré : Onigiri à l’umeboshi (si possible fait par sa maman).
  • Sa douceur japonaise favorite : kakigori à la fraise (glace rasée aromatisée d’un sirop).
  • Si elle était un goût ou un parfum japonais : quelque chose de fermenté !
  • Son goût ou parfum préféré : le goût des légumes primeurs du début du printemps.
  • Sa saison préférée : le tout début du printemps.
  • Son mot japonais préféré : « gochizosama deshita », à dire à la fin d’un repas aussi bien chez soi qu’au restaurant pour remercier.
  • Son invité : Anna Shoji, qui a déjà été conviée, ou d’autres producteurs japonais en France par exemple Sanga miso en Touraine.

Références :
– La page insta de Maori Murota : https://www.instagram.com/maorimurota/?hl=en

– la sauce mentsuyu : https://www.justonecookbook.com/mentsuyu-noodle-soup-base/ Maori y remplace juste les katsuoboshi par des graines de sésame préalablement grillée.

– Les endroits que Maori conseille de visiter : Tokyo-Kyoto évidemment, et les îles d’Okinawa et de Yakushima.

Mizu-manju, un délice estival.

Dans ce 21ème épisode de Tsukimi, dédié au mois d’août Travail ou vacances, où que vous soyez, installez-vous et découvrez ce que dit le kyûreki de cette période de l’année si particulière. Nous allons y entendre chanter les cigales d’automne que l’on appelle Higurashi (ひぐらし), et nous allons également parler des hanabi, les feux d’artifices incontournables de l’été japonais. Nous allons aussi évoquer Obon, la fête des morts, ainsi que Nagori, cette mélancolie souvent associée à la fin du mois d’août. Enfin nous allons aussi cuisiner des petit délices d’été, les mizu manju.

Août dans le kyûreki

Kô 35. 土潤溽暑, « tsuchi uruôte mushi atsushi», la terre devient moite, l’air s’humidifie, du 28 au 1er août.
Kô 36. 大雨時行, « Taiu tokidoki furu », des averses s’abattent de temps à autre, du 2 au 6 août.

« RISSHÛ » (立秋), Début de l’automne, du 7 au 22 août, 13ème sekki.

Kô 37. 涼風至, « Suzukaze itaru », un vent frais se lève, du 7 au 12 août.
Kô 38. 寒蝉鳴, « Higurashi naku », Les cigales d’automne se mettent à chanter, du 13 au 17 août
Kô 39. 蒙霧升降, « Fukaki kiri matô », un brouillard épais descend, du 18 au 22 août.

SHOSHO (処暑) « chaleur résiduelle », du 23 août au 6 septembre, 14ème sekki.

Kô 40. 綿柎開, « Wata no hana shibe hiraku», les fleurs de coton fleurissent, du 23 au 27 août.
Kô 41. 天地始粛, « Tenchi hajimete samushi», la chaleur commence à s’atténuer, du 28 août au 1er septembre.

Références :

– La page Saiji_japon sur les anciennes appellations d’août : https://www.instagram.com/p/Cg05qMAralg/?igshid=ZTJlZmI4ZjZmNw%3D%3D

– Le son des cigales d’automne : https://youtu.be/nQv5PNUgivo

– Nagori, Ryoko Sekiguchi, éditions P. O. L.

– spectacle de taiko pendant O-Bon : https://youtu.be/10ORt2ff06U

Vocabulaire :

– Higurashi ひぐらし : cigale d’automne.
– Hanabi 花火 : feu d’artifice.
– Higure 日暮れ : coucher du soleil, tombée de la nuit.
– Môshobi 猛暑日: journée où les températures dépassent les 35°C
– Nagori 名残 : la trace que laisse un sentiment éphémère, une certaine nostalgie par rapport au temps qui passe.
– Taiko 太鼓 ; désigne à la fois le tambour japonais, et l’art d’en jouer.
– Temochi hanabi 手持ち花火 : hanabi minatures, que l’on tient à la main.

Jean-Luc Colonna d’Istria a été l’un des fondateurs de Merci, le concept-store avant-gardiste qui a ouvert en 2009 à Paris. Immédiatement, le lieu est devenu incontournable, lançant les tendances. Ce que l’on sait moins de Jean-Luc Colonna d’Istria, c’est qu’il est amoureux fou du Japon. Il ne compte plus le nombre de voyages qui l’y ont amené, et pourrait facilement vous tenir éveillé toute la nuit avec les mille et une histoires qu’il a à raconter sur ce pays. En tant que spécialiste du design et des objets, nous lui avons demandé son avis sur l’art et l’artisanat japonais. Avec une grande générosité, il nous partage aussi ses meilleures adresses à Paris et à Tokyo. Allons donc à la découverte du Japon vu et vécu par Jean-Luc Colonna d’Istria.

Jean-Luc Colonna d’Istria

Références :

– les soba servies froides : zaru soba (ざるそば).

– Irasshai : https://irasshai.co/. 40 rue du Louvre à Paris.

– La meilleure gomme de tous les temps selon JL Colonna d’Istria : https://www.muji.eu/product/erasers-2179

Les magasins préférés de Jean-Luc Colonna d’Istria à Tokyo :

– Les architectes d’Irasshai : Hugo Haas et Yusuke Kinoshita.

– Autour de la notoriété de Gainsbourg et Jane Birkin au Japon : https://www.vanityfair.fr/culture/people/story/les-confidences-de-maurice-renoma-ami-privilegie-de-serge-gainsbourg/12943

– La bonne adresse autour du Japon en France ? Craft Slab, de Aya Iwata, une boutique d’objets d’arts japonais : https://www.craftslab.net/. Au 153 rue Amelot 75011 Paris

– Le mot préféré : waku waku (わくわく) qui veut dire qu’on a hâte, qu’on brûle d’impatience.

– Les recommandations d’izakaya : dans le quartier de Nakameguro le long du canal, c’est là ou se trouve les petits indépendants mais aussi des petits café terrasse très cool comme le Restaurant Hatsubasho https://www.instagram.com/hatsubashonakameguro. Ma cantine favorite : Nakameguro IZAKAYA NEW MODERN.

– Au sujet de l’invité de JL Colonna, Eric Pillault : https://pen-online.com/fr/design/la-machiya-kyotoite-de-eric-pillault/

– Le kyûreki, calendrier traditionnel japonais, traduit en français : https://www.nautiljon.com/culture/environnement-9/les+72+micro-saisons+du+japon-191.html

Mochi sundae matcha et cacahuètes

Pendant cet épisode, nous allons parler de ce que nous dit le kyûreki pour ce mois-ci, avec notamment les plantes de saison et de la médecine traditionnelle japonaise appelée Kampo. Juillet est aussi un mois très spirituel, avec la multitude de festivals appelés matsuri qui se déroulent à partir de la mi-juillet, une fois qu’a sonné la fin de Tsuyu, la saison des pluies. Enfin, nous allons vous raconter la légende à l’origine de Tanabata, la fête des étoiles que l’on célèbre le 7 juillet.

Cliquez ici pour découvrir la recette de mochi sundae !

Juillet dans le kyûreki

Kô 29. 菖蒲華, « Ayame hana saku », Les iris sont en fleur, du 26 juin au 1er juillet.
Kô 30. 半夏生, « Hange shôzu », Les pinellies commencent à germer, du 2 au 6 juillet

« SHÔSHO » (小暑), petite chaleur, du 7 au 22 juillet, 11ème sekki.

Kô 31. 温風至, « Atsukaze itaru», le vent chaud souffle de nouveau, du 7 au 11 juillet.
Kô 32. 蓮始開, « Hasu hajimete hiraku », les premiers lotus fleurissent, du 12 au 16 juillet.
Kô 33. 鷹乃学習, « Taka sunawachi waza o narau», les faucons font leur apprentissage, du 17 au 22 juillet.

« TAISHO » (大暑), grosse chaleur, 23 juillet au 6 août, 12ème sekki.

Kô 34. 桐始結花, « Kiri hajimete hana o musubu », les paulownias portent des fruits, du 23 au 27 juillet.

Références :

– La page koyomiste de Gabi_koyomi : https://www.instagram.com/gabi_koyomi/

– Louer un yukata au Japon : https://www.japan-experience.com/fr/decouvrir/kyoto/achats-souvenirs/louer-un-yukata-kyoto

– Tenjin Matsuri à Osaka : https://www.japan-guide.com/e/e4023.html

Tanabata 七夕, La fête des étoiles : https://vivreatokyo.com/tanabata-la-fete-des-etoiles-au-japon.html

– 72 saisons du Japon, Guillaume Jamar alias Ichiban Japan, Editions Koko, octobre 2022.

Vocabulaire

– Pinellia ternata, la Pinellie ternée, (en japonais カラスビシャク), est une espèce de plantes originaire de Chine. Elle est cultivée à des fins médicinales, notamment dans la médecine Kampo (漢方医学, Kanpō igaku), la médicine traditionnelle japonaise.

– Yukata 浴衣, littéralement « vêtement de bain » est un terme japonais désignant un kimono léger porté en été à la fois par les hommes et par les femmes

Dans ce 18ème épisode, nous recevons Laura Gauthier, également connue sous le nom d’Avenue des Rêveries sur les réseaux sociaux. Graphiste, diplômée d’une école de mode, Laura est une créative qui s’entoure de beau. Laura est aussi une grande amoureuse du Japon, qui est à la fois pour elle une destination de voyage et une source inépuisable d’inspiration. Elle revient d’ailleurs tout juste d’un voyage longtemps retardé à cause du covid, et sur lequel nous reviendrons en détail. Comment s’y est-elle prise pour se créer cette carrière dans le beau ? Qu’est ce qu’elle aime dans le Japon ? Et quels sont ses conseils pour aller au Japon ? Voici quelques questions que j’ai pu poser à Laura Gauthier, créatrice et amoureuse du Japon.

Laura Gauthier, alias Avenue des Rêveries

Références :

– La page instagram de Laura Gauthier : https://www.instagram.com/avenuedesreveries/?hl=en

– Sa première rencontre avec le Japon : Nana dessin animé, univers kawaï de Disney dont les Japonais sont amoureux fous.

– Les trucs de Laura pour organiser son voyage : créez votre carte google map. Le site Ici Japon est aussi très utile : https://www.ici-japon.com/.

– chaines youtube : @Mitsu_off, @IciJapon, @TevLouis, @ LouisSan

– Le Ryokan à Nara : Tsukihitei, https://www.visitnara.jp/venues/H00787/

– Avoir internet : Laura est passée par le site Ubigi, https://cellulardata.ubigi.com/fr/

– Le  meilleur souvenir du Japon ? Un restaurant à Uji appelé  Torikiku (とり菊).

– Le plat japonais salé préféré ? L’anguille caramélisée appelée Unagi. Une adresse repérée par Laura à Paris : Nodaïwa. https://www.nodaiwa.com/

– Le salon de nail art japonais à Paris : Yubi, https://yubi.simplybook.it/v2/

– Restaurant de sushi Shunei : https://www.sushishunei.com

– La bonne adresse d’onigiri à Kyoto : Ao onigiri, https://aoonigiri.com/

– La personnalité invitée par Laura : Tokyo Banbao, https://www.tokyobanhbao.com/en/

Umeshu, liqueur de prune japonaise

Dans le 17ème épisode de notre podcast, nous évoquerons Tsuyu (梅雨) qui signifie littéralement « pluie de prunes » car c’est la période de la cueillette des ume au Japon. Nous parlerons des activités liées à cette saison comme la confection de l’umeshu, et vous raconterons la légende du Teru teru Bōzu. Enfin, nous aborderons la floraison des iris et le rituel de purification Nagoshi no Harae qui vient marquer le milieu de l’année.

Cliquez ici pour découvrir la recette d’umeshu !

Juin dans le kyûreki

Kô 24. 麦秋至, « MUGI NO TOKI ITARU », Le blé est prêt à être récolté, du 31 mai au 5 juin.

« BÔSHU » (芒種), Semence des céréales, du 6 au 21 juin 2022, 9ème sekki.
Kô 25. 麦秋至, « KAMAKIRI SHÔZU », les mantes religieuses sortent de l’œuf, du 6 au 10 juin.
Kô 26. 腐草為蛍, « KUSARETARU KUSA HOTARU TO NARU », Les herbes mortes se métamorphosent en lucioles, du 11 au 15 juin.
Kô 27. 梅子黄, « UME NO MI KIBAMU », les prunes jaunissent, du 16 au 20 juin.

« GESHI » (夏至), solstice d’été, du 21 juin au 6 juillet, 10ème sekki
Kô 28. 乃東枯, « NATSUKARE KUSAGARURU», les brunelles se fanent, du 21 au 26 juin.
Kô 29. 菖蒲華, « Ayame hana saku », Les iris sont en fleur, du 26 juin au 1er juillet.

Références :

– Estampe de hotaru-gari : https://artsandculture.google.com/asset/%E8%9B%8D%E7%8B%A9-catching-fireflies-hotaru-gari/KwHkmvbjUIJfdw?hl=en-GB

– Le Tombeau des Lucioles, 火垂るの墓, d’Isao Takahata.

– Le compte dédié au kyûreki de Bénédicte : https://www.instagram.com/saijiki_japon/

– Estampe d’iris par Hiroshige : https://artsandculture.google.com/asset/horikiri-iris-garden-horikiri-no-hanashobu-no-64-from-one-hundred-famous-views-of-edo/agH85JgXmwPhfQ

– Temple à Kamakura avec des hortensias : le temple Meigetsu-in, qui compte 2500 hortensias bleus.

– Un article sur les poupées de Tsuyu, les teru teru bôzu : https://www.nautiljon.com/culture/contes+-+mythologie-12/teru+teru+b%C5%8Dzu,+la+petite+poup%C3%A9e+japonaise+chasseuse+de+pluie-154.html

Vocabulaire

– Shun 旬 : primeur, désigne un ingrédient de saison.

– Takenoko 筍 / 竹の子 / タケノコ : pousse de bambou

– Takikomi gohan / 炊き込みご飯 : riz mélangé, préparation à base de riz que l’on fait cuire avec du dashi (bouillon à base de kombu et de sauce sija), et d’autres ingrédients comme des champignons ou des légumes.

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