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Étiquette : podcast

Vous connaissez probablement Lisalou sous le nom de « Mamie Boude », qui est à l’origine le nom du blog et du compte Instagram qu’elle lance avec Guillaume, son mari et binôme, en 2013. Ils y partagent leurs coups de cœur, bonnes adresses et leurs voyages, en particulier de merveilleux voyages au Japon, un pays pour lequel ils ont beaucoup d’affection, nous en reparlerons. De leur travail, se dégage avec un grand sens esthétique, soutenu par une précision architecturale dans la manière de cadrer et de construire chaque prise de vue, et aussi un sentiment d’apaisement, de calme.

Lisalou et Guillaume ont également créé leur studio de création visuelle, nommé Papi aime Mamie, pour filer la métaphore. De 2021 à 2024, Lisalou est dénicheuse de bonnes adresses dans l’émission ARCHIBEAU sur Paris Première, un rôle dans la continuité de Mamie Boude.

En septembre dernier, Lisalou et Guillaume publient leur premier livre en auto-édition « rencontres à Tottori », un livre dédié à cette région peu connue, sur la côte Est du Japon, à 3h en train de Kyoto, et dont ils sont tombés amoureux. Région, où ils font de magnifiques rencontres, notamment avec une mamie japonaise… mais je ne vous en dis pas plus et laisse la parole à Lisalou…

Mathilda Motte

Crédit photo : Studio PAM | Mamie Boude

Le petit questionnaire Tsukimi :

  • Son plat japonais salé préféré : les udon froides servis avec des glaçons que l’on déguste pendant l’été, avec des tempuras de légumes.
  • La douceur japonaise qu’elle aime par-dessus tout : tout ce qui est au matcha, notamment une glace au matcha. Et les petits gâteaux en forme de lapin que l’on sert dans les ryokan de la région de Tottori.
  • Son goût ou parfum préféré : le matcha.
  • Si elle était un goût ou un parfum japonais, elle serait : d’après Guillaume, elle serait un yuzu, frais, surprenant et solaire.
  • Son passage saisonnier préféré : la saison Tsuyu (début juin), la saison des pluies. En termes esthétiques, il fait chaud et il y a cette brume et un ciel menaçant, tout est très vert avec les hortensias qui sont en fleur. Et aussi au printemps, à l’après-cerisiers fin mai : il y a des fleur partout.
  • Sa bonne adresse autour du Japon en France : Lisalou préfère laisser les repas japonais au Japon, même si quand elle vient à Paris elle se nourrit d’onigiri et de bento, notamment chez Dreamin Man.
  • Sa bonne adresse au Japon : Mitaki-en, un restaurant dans la forêt situé dans le disctrict de Yazu.
  • Son mot japonais préféré : « Ima wa ima », qui signifie maintenant « C’est maintenant », une phrase extraite du film « Perfect days » de Wim Wenders.
  • Son conseil lecture : « Nagori » de Ryoko Sekiguchi et « La beauté du Mingeï » de Yanagi Soestu.
  • La personnalité ayant une relation privilégiée avec le Japon qu’elle souhaiterait entendre dans notre podcast : les artisans de Tottori !

Références :

Pour le premier épisode de ce cycle spécial nature, j’ai invité Juliette Krier Mallet, connue sous le nom de la Cabane à Plantes. Juliette est cultivatrice et cueilleuse de plantes médicinales en Touraine. Nous avons lancé en même temps nos entreprises, elle sa cabane et moi ma maison. Et dès le départ, je me suis fournie chez elle en plantes pour parfumer les mochis, mais aussi pour nos infusions.

Juliette a grandi à la campagne, et après des études et un emploi à Paris, elle revient au bercail avec son mari Gaël. Ensemble, ils construisent la fameuse cabane, où d’ailleurs cet épisode est enregistré. En parallèle, Juliette plante tout autour des herbes médicinales et aromatiques. Ils construisent aussi un séchoir, qui est un de mes lieux olfactifs préférés au monde.

De fil en aiguille, Juliette a ouvert un lieu pour recevoir des ateliers et des évènements autour des plantes. Mais je ne vous en dis pas plus et je laisse la parole à Juliette !

Mathilda Motte

Crédits photos (couverture et ci-dessus) : Matthieu Le Goff 

Le petit questionnaire Tsukimi :

  • Son environnement préféré : la campagne.
  • Sa plante préférée : la reine des prés et l’ortie pour sa puissance.
  • Si elle était une plante, ou un animal, elle serait : une louve.
  • Les personnes dont le rapport à la nature l’inspire : François Couplan et Thierry Thevenin.
  • L’expérience qu’elle rêverait de vivre dans la nature : dormir en pleine forêt.
  • Son conseil lecture sur la thématique du naturel : le livre de Christophe Bernard « Grand manuel pour fabriquer ses remèdes naturels » et le Mini-guide des plantes qui soignent Anna Borowski.

Références :

Pour cette troisième saison, nous vous proposons une variation, avec un épisode sur deux dédié au Japon, et l’autre totalement dédié à la nature.

Nature et Japon, deux thématiques intimement liées, ce que nous aimons particulièrement dans la culture de ce pays. Nous y questionnerons des personnalités qui ont fait de la nature le centre de leur vie, pour essayer de comprendre et de s’en inspirer. Nous espérons que ce format vous plaira autant qu’à nous.

Bonne écoute et à très vite pour l’épisode spécial nature de septembre !

Dorothée Perkins est photographe et réalisatrice. Elle a publié tout récemment un livre appelé « Paris-Tokyo mon amour » aux éditions La Martinière dont elle a écrit les textes et réalisé les photos. Dans ce livre, elle va à la rencontre de Japonais vivant en France et d’amoureux du Japon exerçant en France une activité liée à leur pays de cœur. C’est dans ce cadre que notre fondatrice Mathilda Motte a rencontré Dorothée, car elle a eu l’honneur de passer derrière son objectif. Lors de leur rencontre, Dorothée confiait que, comme pour Mathilda avec la Maison du Mochi, ce livre était une manière de maintenir le lien avec le Japon après y avoir vécu. Mathilda avait donc très envie à son tour de lui poser des questions !

Le petit questionnaire Tsukimi :

  • Son plat japonais salé préféré : en été, les zaru soba (nouilles de sarrasin froides) accompagnés de tempura de kabocha et patate douce, et en hiver, atsu-atsu (udon chaud dans le bouillon).
  • La douceur japonaise qu’elle aime par-dessus tout : le kuzumochi avec du sirop d’érable et de la poudre de kinako (poudre de soja grillé).
  • Son goût ou parfum préféré : la prune umeboshi qu’elle déguste souvent le matin dans un porridge de flocon d’avoine avec des algues, du gomashio, du tamari, de l’huile d’olive et enfin de la prune.
  • Si elle était un goût ou un parfum japonais : le parfum de paille et de foin du thé sencha Koto.
  • Sa micro-saison préférée : « Mimizu izuru » (du 10 au 14 mai) : « Les vers de terre refont surface », une évidence pour une maraîchère.
  • Sa bonne adresse autour du Japon en France : la pâtisserie Kenta & Akira à Rouen, un couple charmant qui travaille de manière épatante les légumes dans ses pâtisseries délicates et peu sucrées.
  • Sa bonne adresse au Japon : le restaurant Harajuku Gyozarou à Tokyo, une véritable institution.
  • Son mot japonais préféré : « Kuuki wo yomu », une expression japonaise qui signifie « lire l’air », c’est-à-dire la compétence de savoir s’effacer, sentir ce qu’il se passe autour de soi et se comporter en fonction.
  • Son conseil lecture : le livre de « La révolution d’un seul brin de paille », de Masanobu Fukuoka.
  • Son invité : le Chef sushi français Xavier Pensec.

Références :

Keiko Suyama vit depuis plus de vingt ans à Paris. Après 10 années dans la mode, elle décide de jouer les intermédiaires entre les marques de niche de beauté japonaise et la France. Après plusieurs années de collaborations éphémères, elle décroche en 2021 un espace dédié dans LE lieu, le graal du corner français : le Bon Marché dans le 6e arrondissement. Puis l’année suivante, Keiko ouvre Biën; un espace complémentaire du côté d’Odéon, qui mêle l’univers de la beauté, au bien-être et à l’art de vivre japonais.
Dans cette interview, nous allons parler bien sûr de la conception de la beauté au Japon, les critères qui la sous-tendent. Nous allons parler de soins également, bonne écoute !

Le petit questionnaire Tsukimi :

  • Son plat japonais salé préféré : Ichiju sansai, un repas composé d’une soupe, d’un bol de riz et de 3 accompagnements.
  • La douceur japonaise qu’elle aime par-dessus tout : les daifuku, et les dango saupoudrés de sésame noir (et notamment ceux du pop-up @dango.paris).
  • Son goût ou parfum préféré : l’odeur des encens à l’hinoki (cyprès japonais), et toutes les senteurs boisées en général.
  • Si elle était un goût ou un parfum japonais : le matcha.
  • Sa saison préférée : le mois de juin, pendant Tsuyu, lorsqu’il y a beaucoup de pluie, l’odeur qu’exhale la terre.
  • Sa bonne adresse autour du Japon en France : La Maison Biën dans le 6ème arrondissement à Paris (lien dans les références), et le restaurant de sushi Hakuba du chef Taku, qui est logé dans le restaurant du Cheval Blanc.
  • Sa bonne adresse au Japon : un espace qui fait à la fois spa, coiffure, manucure du nom de Uka à Roppongi => infos et réservation.
  • Son mot japonais préféré : « なぜベストを尽くさない? » que l’on peut traduire par « Why not do your best ? Or Why not give it your best ? » Une expression japonaise qui est aussi la devise de son entreprise.
  • Son conseil lecture : le livre de « Ma révolution beauté du visage », aux éditions Leduc.
  • Son invité : un(e) entrepreneur(se) japonais(e) basé(e) en France pour écouter son parcours de « business challenging » à l’étranger.

Références :

Ce mois-ci, Mathilda Motte a la joie d’inviter au micro de Tsukimi l’invité recommandé par Ryoko Sekiguchi : Emil Pacha Valencia. Emil est journaliste et photographe. Avec Clémence Fabre et Olivier Cohen de Timary, il est le co-fondateur du magazine Tempura. L’objectif de cette revue est d’ouvrir les portes d’un Japon loin des clichés et s’adresse autant aux amoureux du Japon qu’aux lecteurs curieux en quête d’inspiration. Alors évidemment, pour vous qui nous écoutez sur Tsukimi et nous qui le réalisons, nous voilà touchés en plein cœur.
Dans cet épisode, nous allons parler des clichés liés au Japon, de la place de l’homme dans la société japonaise, et de féminisme.

Le petit questionnaire Tsukimi :

  • Son plat japonais salé préféré : les naporitan, plat à base de pâtes revisité à la sauce japonaise, plat d’izakaya (les bars-bistrots typiques japonais).
  • La douceur japonaise qu’il aime par-dessus tout : Le purin des kissaten, comme celui de Coborebi à Tokyo : lien vers l’adresse.
  • Son goût ou parfum préféré : le parfum vinaigré des restaurants de sushi.
  • S’il était un goût ou un parfum japonais : le thé vert froid.
  • Sa saison préférée : l’été : « J’adore l’été écrasant, c’est un moment où on a droit de ralentir le rythme, j’aime cette ambiance où les gens sont plus ouverts, plus joyeux. »
  • Sa bonne adresse autour du Japon en France : la boulangerie Corneille à Angers, tenue par une Japonaise, 14 rue Corneille à Angers.
  • Sa bonne adresse au Japon : le restaurant de soba Shirakame, 1-27-13 Kyodo, Setagaya – Tokyo 156-0052.
  • Son mot japonais préféré : Naruhodo (なるほど), un mot très pratique et qui veut dire plein de choses comme « oh vraiment », « je vois » ou encore « certainement ».
  • Son conseil lecture : « Bleu presque transparent » de Riyu Murakami.
  • Son invitée : Aya Soejima, qui travaille en relation avec la Maison de la culture du Japon à Paris, notamment dans la programmation de spectacles vivants.

Références :

  • Site du magazine Tempura : tempuramag.com
  • Instagram de Tempura : @tempuramag
  • Note de notre invité : les femmes obtiennent le droit de vote au Japon en 1947 (et non en 1945).

Pour ce 4e épisode de portraits historiques, nous allons parler du 3e unificateur du Japon : Ieyasu. Ieyasu prend la suite de Hideyoshi, le shogun qui a ordonné la mort du fameux maître de thé Sen no Rikyu, dont je vous ai fait le portrait dans l’épisode précédent.

Je vous ai un peu parlé lors de cet épisode, ainsi que dans celui portant sur les samouraï, du contexte très tumultueux du 16e siècle. Mais pas suffisamment encore pour pleinement planter le décor dans lequel émerge Ieyasu. Imaginez un pays en proie au chaos, un territoire morcelé en des dizaines de fiefs où seigneurs et guerriers s’entretuent pour un lopin de terre ou un titre prestigieux. Le Japon du XVIᵉ siècle, c’est une arène où l’honneur et la trahison s’entrelacent dans une danse meurtrière. Un champ de bataille permanent où les seigneurs de guerre, ou daimyos, s’affrontent sans relâche dans l’espoir d’unifier le pays sous leur bannière. L’époque est marquée par les trahisons, les sièges sanglants et les alliances aussi éphémères qu’un haïku dans le vent.

Dans ce tumulte, un homme ne se précipite pas vers la gloire à coup de sabre. Il attend, il calcule, il place ses pièces une à une sur l’échiquier du pouvoir. Il observe ses rivaux se briser contre les tempêtes qu’ils ont eux-mêmes déclenchées. Et quand il agit enfin, c’est pour frapper d’un coup décisif.

Cet homme, c’est Tokugawa Ieyasu. Son arme ultime n’est ni le katana, nom que l’on donne au long sabre des samourai, ni les armes à feu qui sont introduites à la même époque sur le champs de bataille. Non, son arme, c’est une patience infinie et un instinct politique redoutable. En 1600, après des décennies de manœuvres habiles, il triomphe à Sekigahara et pose les fondations d’un Japon stable et prospère pour plus de 250 ans. Cette période, c’est l’époque d’Edo.

Dans cet épisode, nous verrons comment Ieyasu a survécu à son enfance d’otage, tissé des alliances clés, conquis le pouvoir par la ruse et a instauré une paix durable.

Vocabulaire :
Le Sankin-kotai : les seigneurs doivent vivre une année sur deux à Edo (Tokyo), maintenant leurs familles comme otages.

Dans cet épisode, Mathilda Motte a la joie d’inviter Clément Dupuis, un authentique amoureux fou du Japon, qui y a vécu 4 années, l’une à Okinawa dans le cadre de ses études, et les 3 autres à Tokyo au bureau du CNRS, le Centre national de la recherche scientifique. Clément a également récemment lancé son propre podcast sur Okinawa appelé « Fascinant Okinawa » que nous vous recommandons.
Dans cette interview, nous allons donc parler des bonnes stratégies pour partir vivre au Japon, et d’Okinawa, cet archipel dans l’archipel nippon, qui est une destination à laquelle on ne pense pas assez selon Clément. Episode 37, c’est parti !

Le petit questionnaire Tsukimi :

  • Son plat japonais salé préféré : les tempura de kabocha.
  • La douceur japonaise qu’il aime par-dessus tout : les crêpes en cônes fourrées du quartier de Arajuku.
  • Son goût ou parfum préféré : le parfum du sanpincha, le thé au jasmin d’Okinawa.
  • S’il était un goût ou un parfum japonais : celui au yuzu, à la fois acidulé et doux pour un agrume.
  • Sa saison préférée : l’automne.
  • Sa bonne adresse autour du Japon en France : le restaurant de sushi Tsukizi, 2 bis rue des Ciseaux, 75006 Paris.
  • Sa bonne adresse au Japon : une guesthouse à Okinawa : Amayura, 508-22 Haemi, Taketomi, Yaeyama District, Okinawa 907-1434.
  • Son mot japonais préféré : « Komorebi » qui désigne la lumière du soleil brillant à travers les arbres.
  • Son conseil lecture : « L’Eté de la sorcière » de Kaho Nashiki, Editions Picquier.
  • Son invitée : Lauriane Jagault, spécialiste en communication interculturelle et accompagnement de projets artistiques au Japon.

Références :

  • Son compte Instagram : @fascinant.okinawa
  • Son podcast : « Fascinant Okinawa »
  • Hara hachi bun me (腹八分目, littéralement « la règle du ventre à 80 % »), est un principe japonais indiquant aux personnes de modérer la quantité d’aliments ingérés pour des questions de santé. Elle consiste principalement en ne manger que jusqu’à ce que l’on se sente repu à 80 %.
  • V.I.E. Volontariat international en entreprise ou organisation : service civique mis en place par l’Etat français pour encourager l’activité des jeunes et des entreprises à l’étranger. La tranche d’âge concernée est de 18 à 28 ans. Plus d’information sur le site mon-vie-via.businessfrance.fr
  • Nomikai : littéralement « réunion pour boire » et désigne les soirées que font les Japonais pour se détendre, le plus souvent dans le cadre du travail.
  • Omotenashi : l’hospitalité à la japonaise.
  • Le parc Showa Kinen à Tokyo, où admirer les ginkgo à l’automne.
  • Icho Namiki : l’allée de ginkgo dont parle Mathilda, près du parc Meiji Jingu Gaien.

Pour cet épisode de mars, nous parlons de Sen no Rikyū, celui que l’on considère comme le plus grand maitre du thé de tous les temps, et qui s’est donné la mort à 70 ans sur ordre du seigneur de guerre Hideyoshi, qu’il servait. Allons à sa rencontre le temps de cet épisode : Sen no Rikyu a vécu au XVIe siècle, de 1522 à 1591, il est le contemporain de Oda Nubunaga, le seigneur samouraï dont nous avons parlé dans l’épisode dernier, celui qui a introduit les armes à feu sur le champs de bataille.

Rikyu va d’ailleurs devenir son maître de thé, ainsi que celui de son successeur Hideyoshi. Avec Ieyasu, ils sont surnommés les trois grands unificateurs du Japon, qui à l’issue de combats acharnés, ont uni le pays. Mais plutôt que le bushido, la voie du guerrier, Sen-no-rikyu s’est consacré tout entier à la voie du thé, le sado. Comme le bushido, le sado est une voie d’accomplissement qui dépasse largement la simple préparation d’une boisson. Ce faisant, il a révolutionné l’esthétique japonaise et a développé un mode de vie basé sur la simplicité, l’humilité et la spiritualité. Son approche connue sous le nom de wabi-cha a marqué non seulement la cérémonie du thé, mais aussi l’art, l’architecture et la pensée zen au Japon.

Sen-no-Rikyu par Tōhaku Hasegawa (1539-1610).

Comment Sen-no-Rikyu a-t-il réussi à jouer un rôle si important aux yeux de ses contemporaines et dans l’histoire du Japon, lui qui était juste maitre de thé ? Qu’est ce qui a amené Hideyoshi à ordonner la mort de Riyuku qui était son serviteur et confident ? Et pourquoi la voie du thé est-elle si importante pour comprendre la culture japonaise ? Voici quelques unes des questions auxquelles nous allons tenter ici de répondre.

Références :

  • Le Maître de thé, de Yasushi Inoué.

Vocabulaire :

  • Chanoyu, littéralement « eau chaude pour le thé » est un des noms utilisés pour désigner la cérémonie du thé. On utilise aussi sado.
  • Kaiseki ou cha-kaiseki : repas léger servi avant la cérémonie du thé.
  • Wabi évoque les notions de simplicité, de nature et de mélancolie.
  • Sabi quant à lui évoque l’altération par le temps, la décrépitude des choses vieillissantes, la patine des objets, le goût pour les choses vieillies, pour la salissure. D’ailleurs le caractère sabi (寂?) est gravé sur la tombe de l’écrivain Junichirō Tanizaki, auteur du fameux Eloge de l’ombre, et qui est enterré dans le temple Hōnen-in à Kyoto.

Pour cette interview de mars, Mathilda Motte a le plaisir de recevoir Hugo Chaise, que les amateurs de fermentation connaissent certainement. Car sous le nom de My Fermentation, Hugo fabrique et commercialise de somptueux miso, des kombucha, du tamari et encore bien d’autres ovnis culinaires fermentés. Lorsque notre fondatrice rencontra Hugo Chaise il y a quelques années, elle fut marquée par son enthousiasme : et il y a de quoi, car c’est proprement fascinant de voir comment un produit se transforme et devient tout autre sous l’effet de la fermentation et du temps ! Cet ancien rugbyman a découvert cette magie au Japon où il décide de partir en 2017. Nous allons parler dans cet entretien de son expérience là-bas, mais aussi et évidemment de cuisine et de fermentation. Episode 35, c’est parti !

Le petit questionnaire Tsukimi :

  • Son plat japonais salé préféré : le tonkatsu.
  • La douceur japonaise qu’il aime par-dessus tout : dorayaki haricot rouge et beurre.
  • Son goût ou parfum préféré : l’umeboshi, cette prune fermentée.
  • S’il était un goût ou un parfum japonais : la bonite séchée.
  • Sa saison préférée : l’automne.
  • Sa bonne adresse autour du Japon en France : Okomosu, 11 rue Charlot 75003 Paris.
  • Sa bonne adresse au Japon : une bonne adresse de Dorayaki à Asaksusa au Japon : https://fr.tripadvisor.ch/Restaurant_Review-g14134311-d26209461-Reviews-Dorayaki_Dorayama- Asakusa_Taito_Tokyo_Tokyo_Prefecture_Kanto.html
  • Son mot japonais préféré : Otsukaresama.
  • Son conseil lecture : Les Délices de Tokyo.
  • Son invité : Pascal Barbot.

Références :

  • Son compte Instagram : @my.fermentation
  • Le site de My Fermentation : https://www.my-fermentation.com/
  • Le livre sur le pèlerinage de Shikoku : « Comme une feuille de thé à Shikoku » de Marie Edith
    Laval.
  • Deux brasseries de shoyu que Hugo Chaise vous recommande : Yuasa Soy sauce company à
    Wakayama, et Kanena Miso Soy Sauce company à Miyazaki.

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